PotatoNL fournira des feux d'artifice pour la troisième fois cette saison. Le prix de 50 euros pour les pommes de terre est bien passé et se voit à peine dans le rétroviseur, alors que le marché continue de soulever des nuages de poussière et de gronder. Par exemple, il semble que des sauts étranges soient parfois effectués en raison d'un manque de balise sur le marché.
Il est frappant de constater que le comité de cotation de PotatoNL applique un plafond de 1 € par 2 kilos tant pour la catégorie 60 que pour la catégorie 100, alors que le plafond était inférieur de 5 € une semaine plus tôt. Le plancher a également encore augmenté, à 52 et 54 euros.
Fontane et Agria recherchés
Il y a aussi 60 € au plateau pour Agria. Ce n'est pas surprenant, compte tenu des transactions passées et de la forte demande cette saison. Ce qui est peut-être plus frappant, c'est que Fontane gagne 60 €, mais que les variétés de restauration rapide telles que Innovator et Markies restent bloquées à 55 €.
Le classement néerlandais continue d'être en avance sur la musique en Europe. PCA et Belgapom affichent entre autres des prix de 55 € pour Fontane. Les prix en Allemagne se situent également autour de ce niveau. Le RNM français est nettement en retard à 50 €, même si force est de constater qu'il n'y a plus de pommes de terre gratuites à vendre là-bas. Cela vaut également pour les autres pays. Le nombre de gratuits transactions peut être qualifié de très pauvre car la part des pommes de terre gratuites est rare.
L'indice PAT ne contient pas non plus encore de prix commençant par un 6. On y signale début juin des lots qui oscillent entre 50 € et 55 €, tandis qu'un prix de 45 € est même inclus pour les petits lots.
Le marché manque de direction
Il n'est pas surprenant que le marché soit aussi chaud que le temps. Additionnez-le : une récolte serrée en 2022, une transformation record, une saison de semis tardive puis une sécheresse persistante. Il y a suffisamment d'ingrédients pour les votes, mais le mixeur dans lequel ils sont normalement mélangés (lire : le marché à terme) manque aujourd'hui. Les problèmes techniques liés à la compensation ont rendu les transactions pratiquement impossibles. C’est précisément dans cette phase cruciale qu’une orientation est nécessaire pour donner forme au marché. Si cela ne se produit pas, alors c’est une tâche insensée, comme le montre PotatoNL aujourd’hui. De plus, il est impossible de mettre un « bon » prix sur la nouvelle récolte.
Il reste encore quelques semaines aux transformateurs de pommes de terre avant de pouvoir avoir accès aux pommes de terre nouvelles. Tout fermer en masse pour les vacances et l'entretien - comme c'est le cas dans le secteur de l'oignon - n'est pas une option pour eux. Restent les transformateurs belges qui doivent tout faire pour que leurs lignes soient remplies. Là-bas, les semis ne sont terminés que début juin et la nouvelle récolte arrivera également plus tard. En bref; une base suffisante pour que le prix de la pomme de terre fasse des sauts encore plus étranges.