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Le commerce agroalimentaire presque oublié dans Farm to Fork

13 Juillet 2023 -Klaas van der Horst

La stratégie européenne de la ferme à la fourchette (F2F) peut être claire pour les producteurs et les consommateurs, mais pas exactement pour le commerce agroalimentaire. Il a de nombreuses questions sur la manière de traiter les questions relatives aux normes plus strictes, à la durabilité, aux nouvelles normes, etc. dans les chaînes logistiques, des questions qui semblent être en partie ignorées dans la stratégie F2F de la Commission européenne. Des solutions sont en cours d'élaboration, mais dans de nombreux domaines, il n'y a certainement pas encore de clarté.

Cela a été discuté lors de la réunion annuelle de la CELCAA, l'organisation faîtière du commerce agroalimentaire européen, à Uddel. Marcel van der Vliet, président du Celcaa, souligne l'importance de la clarté, dans l'intérêt du consommateur et dans l'intérêt du monde des affaires tout au long de la chaîne. "Avec la durabilité, nous ne devons pas oublier la capacité de gain des chaînes dans leur ensemble."

Importer
L'un des points les plus importants pour le commerce agroalimentaire est de savoir comment traiter les produits extra-européens. L'Union européenne (UE) peut édicter toutes sortes de normes et d'exigences, mais les consommateurs ne veulent pas seulement des produits européens et Bruxelles a un contrôle limité en dehors du territoire européen. Néanmoins, l'UE souhaite également que les produits de l'extérieur soient conformes aux normes européennes de durabilité. La question est comment faire cela ? Et : comment le commerce doit-il évoluer dans ce champ de tension ?

Intérêts propres et autres
Selon un porte-parole de la DG Agri de la Commission européenne, les règles de l'OMC permettent d'imposer des règles supplémentaires sur la qualité et la durabilité des produits, mais cela doit bien sûr être convenu avec d'autres partenaires commerciaux. En pratique, cela signifie que de nouvelles négociations avec les États-Unis et la Chine, entre autres, doivent encore avoir lieu. L'essentiel est qu'en pratique, il faudra un certain temps avant que l'UE puisse fixer les mêmes normes pour les produits importés que pour les produits en provenance de son propre territoire.

Les autres blocs commerciaux n'abandonneront pas facilement leurs propres intérêts. Cela est clairement visible dans le groupe de pays qui doivent faire face à la politique européenne de lutte contre la déforestation. Les grands producteurs d'huile de palme tels que l'Indonésie et la Thaïlande s'engagent pleinement à limiter les conséquences économiques néfastes pour eux. Parfois en cherchant des failles, parfois en allant à l'OMC et en contestant les règles européennes. Les entreprises elles-mêmes peuvent fixer sans entrave des exigences (de durabilité) plus importantes, mais doivent souvent payer un supplément pour celles-ci.

Souhaits et possibilités
Le commerce agro-alimentaire doit sans cesse déterminer sa position dans ce champ de forces en pleine mutation. En outre, il doit également faire face à l'évolution des préférences des consommateurs, à l'évolution des modes de production (en partie due au changement climatique) et aux questions relatives à la disponibilité des matières premières. Tout n'est pas disponible partout et/ou abordable, même si les politiques voudraient qu'il en soit autrement.

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Klaas van der Horst

Klaas van der Horst est un passionné du marché laitier et de tout ce qui s'y rapporte. Il recherche les nouvelles et interprète les développements.
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