La superficie consacrée aux pommes de terre au Canada a considérablement augmenté cette année. Après un printemps favorable, on s'attendait à une récolte supérieure à la moyenne. Les rendements devraient encore atteindre des niveaux records à la mi-septembre, mais les meilleurs rendements ne sont plus disponibles partout en raison des influences météorologiques.
Les initiés estiment un volume total de pommes de terre à 5,73 millions de tonnes. À titre de comparaison, 5,57 millions de tonnes ont été récoltées l'année dernière, selon Statistique Canada. En août, les initiés attendaient encore près de 5,8 millions de tonnes, mais les influences météorologiques ont tempéré les attentes en matière de rendement.
influences météorologiques
Dans les provinces des Prairies, en Alberta, au Manitoba et en Saskatchewan, les conditions de croissance ont été sèches mais raisonnablement bonnes le mois dernier. Cela s'applique également à la Colombie-Britannique, un petit acteur dans la culture de pommes de terre au Canada. Les provinces de l'est du Canada ont connu beaucoup de pluie et un temps sombre, ce qui signifie que la croissance y a été décevante. Cela entraîne une diminution de la production attendue.
Le plus grand État canadien chargé de la pomme de terre, l'Alberta, a également enregistré la plus forte augmentation en pourcentage. La production devrait augmenter de près d'un cinquième, pour atteindre 1,43 million de tonnes de pommes de terre. Il s'agit d'un montant record. Ceci est en partie motivé par une augmentation significative de la superficie de 2.800 44,8 hectares. En Alberta, les pommes de terre sont principalement cultivées pour la transformation et ici aussi, les transformateurs ont déployé davantage d'hectares de pommes de terre sous contrat. Les rendements à l'hectare sont estimés en moyenne à XNUMX tonnes par hectare. Malgré le temps sec et ensoleillé de cet été, les producteurs ont réussi à maintenir leur croissance grâce à l'irrigation.
Précipitations excessives à l’Île-du-Prince-Édouard
Le Manitoba, deuxième au classement, devrait produire 1,2 million de tonnes de pommes de terre. Près de 8% de plus que l’an dernier. La superficie a légèrement augmenté. Là aussi, les retours sont positifs. L'Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.) – numéro trois – produit environ 1,18 million de tonnes de pommes de terre. C’est un peu moins qu’en 2022, ce qui s’explique principalement par des précipitations excessives cette saison. Les habitants de l'île se sont préparés dimanche aux restes de l'ouragan Lee, mais les dégâts ont été extrêmement limités.
La province du Nouveau-Brunswick a été plus touchée par l'ancien ouragan. En plus des vents violents, qui ont provoqué de nombreux problèmes d’électricité, jusqu’à 120 millimètres de pluie sont tombés localement en peu de temps. Les producteurs de pommes de terre avaient déjà reçu suffisamment de pluie, ce qui a causé des problèmes de qualité de leurs récoltes. C'est également le cas à l'Île-du-Prince-Édouard.
Facteur de risque
Dans les États des Prairies, la récolte en entrepôt bat son plein depuis le début du mois de septembre. Des conditions météorologiques favorables garantissent que les vendanges se déroulent à un rythme régulier. Sur la côte Est, c'est une autre histoire, car la pluie vient mettre des bâtons dans les roues et les récoltes n'ont pas encore vraiment commencé. On estime que près de 158.000 XNUMX hectares seront défrichés. En fin de compte, c'est la météo qui a le dernier mot. En cas de gel précoce ou de pluies excessives, toutes les parcelles ne pourront pas être défrichées. Ce sont de vrais scénarios.
Les attentes concernant la taille totale de la récolte ont peut-être été quelque peu modérées par rapport à il y a un mois, mais elles restent supérieures à la moyenne. Surtout pour les producteurs de pommes de terre des États des Prairies. Cela permettra au Canada de renforcer davantage sa position sur le marché mondial des exportations, principalement pour les frites.