On savait déjà que les producteurs de pommes de terre du Canada allaient connaître une bonne récolte de pommes de terre cette année, mais on s'attend à ce qu'elle batte un record cette année. Cela est dû non seulement à l’augmentation des superficies cultivées, mais aussi aux rendements élevés. Les transformateurs peuvent travailler pour transformer toutes les pommes de terre et doivent compter sur leurs nouvelles expansions d’exportation.
Selon les chiffres officiels de Statistique Canada, 160.632 2.800 hectares de pommes de terre ont été cultivés au pays cette année. La plus forte augmentation est enregistrée dans la province de la Colombie-Britannique, mais en chiffres absolus, l'Alberta est le plus grand producteur. La superficie a augmenté de 10 2022 hectares, soit une augmentation de près de 32.375 % d'ici XNUMX, pour un total de XNUMX XNUMX hectares. La raison derrière cela est claire. Tout comme aux États-Unis, les transformateurs de pommes de terre se sont concentrés sur l’augmentation de la production afin de pouvoir frire davantage de frites. Un excédent de pommes de terre ici posera tout un défi cette année.
Quantité record
Les avis sur le total taille de la récolte a légèrement fluctué au cours de l'été, mais il est vite apparu que cela ne décevrait pas. Maintenant qu’une partie importante des pommes de terre a été récoltée, une meilleure image peut être dressée. Les initiés supposent plus de 125 millions de cents ; converti 5,67 millions de tonnes, soit 8% de plus que la moyenne. Cela concerne la consommation (table et chips) et les plants de pommes de terre. L'année dernière, la récolte s'est élevée à 5,57 millions de tonnes. Si ce chiffre est effectivement atteint, ce sera la plus grande récolte jamais réalisée. Le rendement moyen à l'hectare est estimé à 36,52 tonnes. Plus de 500 kilos de plus que l'an dernier, ce qui était aussi un record.
L'organisation de producteurs United Potato Growers of Canada (UPC) estime que la récolte dans le pays est légèrement plus importante, à 5,76 millions de tonnes. La superficie plantée ce printemps est égale aux chiffres officiels, mais l'organisation estime que plus de 3.000 1 hectares ne seront pas défrichés cet automne. Cela a deux causes. D'une part, en raison des précipitations excessives sur l'Île-Price-Édouard, la plus grande zone de culture de l'Est du Canada. Entre le 15er juin et le 500 septembre, il y est tombé bon 3 millimètres de précipitations. Un record pluviométrique discutable. Cela a provoqué la pourriture des tubercules et une pression élevée du phytophthora. Les rendements à l'hectare sont donc légèrement inférieurs à la moyenne, même si, compte tenu du temps sombre et humide, ce n'est pas trop mal. Le rendement total est estimé inférieur de XNUMX %.
Pommes de terre sous-travaillées
Ce qui affecte également le nombre d'hectares récoltés est le fait que les pommes de terre sont sous-cultivées dans les provinces du Manitoba et de l'Alberta. C'est du moins ce que rapportent les initiés, mais la confirmation est difficile à trouver. Il s'agirait de pas moins de 2.800 XNUMX hectares. La raison en est à rechercher dans les installations de stockage surpeuplées, dans le manque de demande et, par extension, dans les faibles prix du marché libre. L'UPC ne mentionne pas la sous-transformation des cultures de pommes de terre.
Vendre des pommes de terre supplémentaires aux États-Unis n'est pas possible cette année optie parce que le pays lui-même dispose d’une excellente récolte pour alimenter ses chaînes de transformation. Cela a également un impact sur les ventes de produits finis à travers la frontière canadienne. Grâce à deux mauvaises années de récolte aux États-Unis, l'industrie canadienne a pu bénéficier d'une demande claire sur le marché. Cette année, les cartes ont été battues différemment.
Le Canada contre Etats-Unis
À l’est du pays, les zones de culture sont aux prises avec les conséquences des dégâts des eaux. Une durée de stockage plus faible et des rendements plus faibles sont attendus. La qualité est également un problème. Des surplus de pommes de terre en provenance des États de l’Ouest pourraient donc être nécessaires dans l’Est pour que les lignes fonctionnent de manière optimale. Les exportateurs canadiens de puces ont acquis des clients américains comme le Japon et le Mexique au cours des dernières années. La question est de savoir si ces pays se rabattront sur les frites américaines pour la saison 2023-2024, ou s’ils s’en tiendront aux frites canadiennes.
Si le premier scénario s’applique, il peut s’avérer très difficile de réduire la taille de la récolte et de la vendre à des prix rentables. Tout comme aux États-Unis, cela aura des conséquences irrévocables sur les volumes et les prix des contrats l’année prochaine.