Ce sera passionnant pour 4 millions de tonnes de pommes de terre

Une fin d’été parfaite avec suffisamment de précipitations et de soleil a assuré des rendements optimaux dans de nombreux pays. On le remarque moins aux Pays-Bas, mais la Belgique et la France en particulier publient cette année des chiffres à haut rendement. C'était du moins ce qu'on attendait lorsque les vendanges devaient commencer début septembre.

Jusqu'à 20 % de récolte
Il est impossible de dire exactement combien de pommes de terre sont encore en terre dans le nord-ouest de l’Europe. Les initiés évoquent des pourcentages allant jusqu'à 20 %. Le fait est que la situation diffère selon les pays. L'Allemagne est la plus avancée à cet égard. Aviko Potato estime la progression de la récolte à 95 %. En France également, cela concernerait les derniers 10 % qui restent à dépolluer.

La Belgique, les Pays-Bas et le Royaume-Uni sont tous dans le même bateau avec environ 20 % encore à récolter. Chez nos voisins du sud, il y a une différence entre la Wallonie et la Flandre. La région côtière belge (mais aussi française) est particulièrement touchée en termes de précipitations. Alors que les agriculteurs de Wallonie orientale pouvaient encore récolter début novembre, les producteurs de pommes de terre flamands ne peuvent rien faire du tout. PCA estime qu’il reste encore un tiers à récolter.

Récolte presque record
Si l'on prend ces 20 % comme ligne directrice, on parle de pas moins de 4,65 millions de tonnes de pommes de terre sur un total de 23,25 millions de tonnes dans l'UE-4. À cette fin, nous avons mis à jour les estimations de récolte en fonction des informations les plus récentes. Il s'agit des chiffres du PCA en Belgique, des chiffres du CBS aux Pays-Bas et des chiffres du gouvernement français. Tout cela dépasse largement les attentes précédentes. Cela signifie que l'UE-4 se dirige vers la plus grande récolte depuis 2017, où "seulement" 275.000 2023 tonnes supplémentaires ont été récoltées. Il y a six ans, cela s'est traduit par un marché en profond déclin. En XNUMX, ce drapeau sera très différent. La capacité de transformation et la demande de frites ont énormément augmenté. Il n'est donc pas surprenant que ce soit le cas perspective à long terme est tout simplement bon.

Le plus grand défi se situe désormais dans les régions productrices d'argile des Pays-Bas, en Flandre et dans le nord de la France. Une combinaison de sol et de précipitations rend la récolte totalement impossible. La somme des précipitations de la première décade de novembre a déjà produit localement plus de 100 millimètres de pluie, causant des dégâts croissants dans le pays. Les points bas ou les parties moins structurées sont inondés, ce qui entraîne la pourriture des tubercules. Les producteurs n’ont d’autre choix que d’observer passivement et d’essayer de se débarrasser de la pluie quotidienne.

Labeur
Vous vous demandez peut-être également comment cela se passera dans les zones sablonneuses, où les machines à récolter récoltent encore. À l'heure actuelle, presque tout le monde a vu des photos et des vidéos de récolteuses circulant dans l'eau et où plus de terre que de tubercules finissent dans le bunker. Ce type de lots doit être traité immédiatement. De plus, la capacité est extrêmement faible dans ces circonstances et chaque fret doit faire l’objet d’une concurrence.

Le marché néerlandais de la pomme de terre a un statut particulier, en partie parce que les rendements y sont moins positifs qu'ailleurs en Europe, mais les prix évoluent également dans les pays qui nous entourent. Ce mouvement avait déjà commencé en Allemagne, mais désormais la première cotation Belgapom en Belgique emboîte également le pas. Vendredi 10 novembre, 15 € les 100 kilos seront utilisés avec un vote sur les prix. Le PCA a déjà proposé des prix allant jusqu'à ce niveau pour Fontane et Challenger en début de semaine. La France suit à contrecœur avec 12 € pour Fontane. À l’heure actuelle, les transformateurs sont toujours confrontés à des offres intéressantes de la part de parties qui ne peuvent pas être stockées. Cela refroidit quelque peu l’ambiance.

Changement météorologique?
Il est désormais avéré que toutes les pommes de terre ne sortent pas de terre. Il est également clair qu’il ne s’agit pas de plus de 4 millions de tonnes. Chaque jour, quelque chose est nettoyé (avec un peu de compétence et d'effort). L'étendue des dégâts finaux reste inconnue. Les producteurs craignent que nous connaissions éventuellement un changement climatique avec l’apparition du gel. La situation actuelle peut être comparée à celle de l'année de récolte 2010, même si elle est désormais beaucoup plus humide. A cette époque, il gelait fin novembre et nous avions un hiver froid.

Malgré le fait que nous aurons bientôt une nouvelle lune - ce qui signifie généralement un type de temps différent - les modèles météorologiques s'attendent à ce que la pression atmosphérique continue ce mois-ci. Il en résulte des températures supérieures à la moyenne et davantage de précipitations provenant du sud-ouest. Si l’hiver est doux, les vendanges pourront encore avoir lieu au printemps prochain. Ce n’est pas la première fois qu’une telle chose se produit, mais c’est loin d’être souhaitable.