Les producteurs de pommes de terre belges, notamment ceux du Westhoek, sont confrontés à des problèmes majeurs. Beaucoup de leurs pommes de terre sont encore en terre et les chances de les récolter diminuent. En revanche, la plupart des agriculteurs ont conclu un contrat avec obligation de livraison.
Organisation de pommes de terre Belpotato appels les producteurs de pommes de terre ne devraient pas attendre pour contacter leurs acheteurs. Ceci est également indiqué dans le code de conduite élaboré par l’organisation. Il est courant en Belgique de travailler avec des contrats au tonnage. Cela signifie qu'un volume préalablement convenu doit être livré. Si cela n’est pas possible, l’acheteur achètera les tonnes manquantes au prix du marché libre. Les producteurs sont confrontés, d’une part, à une récolte noyée et, d’autre part, à des coûts élevés.
Le Westhoek a frappé fort
Belpotato estime que jusqu'à un quart de toutes les pommes de terre frites en Belgique doivent encore être récoltées. En Wallonie, plus a été clairement fait et entre 10% et 15% sont encore sur le terrain. En Flandre, ce chiffre atteint un maximum de 30 %, mais localement, il augmente encore. La situation est de loin la pire dans la région du Westhoek. Dans cette zone, au moins la moitié est encore en terre, selon un site d'information. Se sentait par l'intermédiaire de Guy Depraetere de l'ABS (Syndicat Général des Agriculteurs). Il ne s'agit que d'une baisse par rapport à la superficie totale de pommes de terre belge et à celle de l'UE-4, mais cela affecte l'ambiance et c'est une mauvaise nouvelle pour les transformateurs de pommes de terre belges. De l'autre côté de la frontière, dans le Nord-Pas-de-Calais, la situation n'est guère meilleure et de nombreuses pommes de terre sont également perdues. Sur le terrain, c’est comparable à l’année catastrophe de 1974.
Les agriculteurs flamands peuvent bénéficier depuis 2020 d’une large assurance météo, mais celle-ci n’est pas encore très populaire. Il y a encore un piège, rapporte Belpotato. Certaines polices ne remboursent plus les dommages survenus après le 1er novembre, même si le plus de pluie est tombée à cette date. À Poperinge, elle est de 270 millimètres entre le 1er octobre et le 12 novembre et à Ypres de 232 millimètres. Mais 245 millimètres sont également tombés près de la frontière néerlandaise à Wortel. Il fait beaucoup plus sec autour de Bruxelles. La somme sera de plus de 100 millimètres dans un mois et demi.
Problèmes de qualité
En attendant, les producteurs tentent de sauver ce qu’ils peuvent, mais cela ne se fait pas sans difficulté. Le résultat est des champs endommagés, des machines cassées, des coûts qui grimpent en flèche et, en outre, un produit de qualité douteuse. Cela vaut également pour les Pays-Bas, où la situation est similaire dans de nombreux endroits. De nombreuses pommes de terre récemment récoltées commencent à pourrir pendant l'entreposage. "Il suffit d'une seule mauvaise benne et tout sera mouillé", explique un proche. L'approvisionnement des usines en ces éléments n'est apparemment pas trop mauvais, mais il augmente maintenant que les conditions se détériorent chaque jour. À la fin de la semaine dernière, des travaux de débroussaillage ont été effectués à plusieurs endroits.
Dans le Westhoek en particulier, il y a des parcelles de terrain qui ne valent plus la peine d'être creusées après 24 heures d'inondation. Le Premier ministre belge Jan Jambon a annoncé vendredi 17 novembre que les inondations dans cette région seraient très probablement reconnues comme une catastrophe, permettant aux producteurs de réclamer des dommages et intérêts. Belpotato demande une documentation appropriée des dommages subis. Une autre option consiste à faire appel au comité des dégâts aux cultures. Il existe également en Wallonie un fonds de catastrophe pour déclarer les dégâts. Les pommes de terre doivent être endommagées à plus de 30 %.
Prix en hausse
Dans sa propre communication, Belpotato affirme que la situation n'a (remarquablement) aucun impact sur le prix des pommes de terre, car la plupart des pommes de terre sont cultivées sous contrat. La pratique prouve le contraire. Belgapom a coté vendredi 20 € les 100 kilos pour Fontane et Challenger. Un plus de 5€ par rapport à la semaine précédente. Le prix belge de la pomme de terre a désormais doublé en trois semaines. En France, la cotation RNM passe de 12 € à 15 €. Le prix Reka allemand pour Fontane est également resté à 20 € la semaine dernière. Il sera intéressant de savoir ce que PotatoNL proposera lundi après-midi. L'indice DCA PAT fait état d'une transaction de 20 € pour Fontane livré du hangar pour aujourd'hui, lundi 20 novembre, alors qu'un paiement continu de 15 € a été effectué la semaine dernière.
Le marché est donc définitivement en mouvement. Les perspectives à plus long terme sont également positives. Mercredi 15 novembre, le marché à terme de la pomme de terre a franchi la barre des 30 € pour le contrat d'avril. Cela s'est encore produit vendredi avec un cours de clôture de 30,60 €.