En Belgique, 38 parcelles de pommes de terre frites ont été rééchantillonnées en semaine 36. Par rapport au moment de récolte précédent, les cultures ont beaucoup progressé et ont donc pleinement profité de la fin de l'été avec des précipitations suffisantes. Pourtant, les chiffres vous induisent en erreur si vous ne regardez que les moyennes.
Les 16 et 17 septembre, les organisations belges, dont la Fiwap, Viaverda, Carah et Inagro, ont de nouveau échantillonné les parcelles surveillées. Cela concerne au total 36 parcelles, dont 16 en Wallonie et 19 en Flandre. Challenger, Innovator, Bintje et Markies sont à nouveau échantillonnés après avoir été pulvérisés à mort. Fontane est échantillonné toutes les deux semaines.
Dispersion
Après 113 jours de culture en moyenne, l'ensemble des parcelles atteint un rendement net de 43 tonnes par hectare (-15%). C'est 4 tonnes de moins que la moyenne quinquennale de 47 tonnes. L’écart reste important. Les parcelles les plus basses ne dépassent pas 20 tonnes (après 82 jours), tandis que les plus hautes dépassent 73 tonnes (après 146 jours de croissance). Dans la granulométrie à partir de 35 millimètres, Fontane s'élève à 41,9 tonnes en semaine 17 et 33,1 tonnes à partir de 50 millimètres.
La plupart des cultures, en particulier celles plantées plus tard, ont affiché une croissance supérieure à la moyenne, soit 600 kilos par jour. Une augmentation de 250 à 300 kilos est en moyenne. Même au sein des parcelles, de grandes différences sont visibles, ce qui rend très difficile la création d’une moyenne unique pour une parcelle. Cela peut entraîner un rendement final différent de celui indiqué actuellement.
Parcelles tardives
Un rendement inférieur de 8,5 % à la moyenne quinquennale et de 12 % à celui de l'an dernier ne peut pas être qualifié de dramatique, surtout compte tenu de la saison exceptionnelle. Il s’agit cependant d’un tableau flou, clairement visible dans la répartition mensuelle. Les pommes de terre plantées en avril (une seule parcelle) affichent un rendement optimal qui n'a pas été atteint au cours des cinq dernières années. Ils ont produit plus de 50 tonnes tout au long de la saison. Les récoltes mises en terre en mai sont désormais également supérieures à la moyenne, mais ce sont les parcelles semées tardivement qui souffrent.
Sept de ces parcelles n'atteignent même pas un rendement de 30 tonnes par hectare et seulement 15 % du feuillage est mort. La moyenne est de 39%. Plusieurs parcelles tardives n’atteignent même pas 60 % de grossièreté. Il y a encore du potentiel dans ces parcelles, mais la question est de savoir dans quelle mesure il peut être exploité et si les producteurs sont prêts à prendre le pari. Attendez avant de pulvériser à mort et optez donc pour les derniers kilos, ou peut-être ne pas pulvériser du tout. Même si l'on prend le pari, Fontane notamment reste à la traîne en kilos et en taille.
Poids sous-marin
Le poids sous l'eau est resté le même, soit une moyenne de 386 grammes par rapport à la mesure précédente. Une variation est également visible ici, même si les pondérations sont faibles en moyenne. Cela peut entraîner des problèmes de récolte si une récolte n’atteint pas son poids. La stabilisation du poids sous l’eau suggère que les plantes évoluent physiologiquement vers une phase finale.
Aviko a également publié les chiffres de la semaine 38 pour les Pays-Bas. Ils rapportent un rendement d'environ 58 tonnes par hectare. Attention, cela concerne les tonnes brutes. Net, vous parlez de 49 tonnes. Cela signifie que le rendement est plus élevé que celui des deux dernières années. La grossièreté s'est désormais quelque peu stabilisée à environ 75 %. Le poids sous l'eau a légèrement diminué, vers 400 grammes. Cela signifie que les pommes de terre aux Pays-Bas continuent d'afficher des performances très différentes de celles de la Belgique.