Ce ne sont pas les premiers 80 %, mais les 20 % restants qui constituent la partie la plus difficile de la récolte des pommes de terre. Il ne pleut pas énormément ce mois-ci, mais il y a des averses régulières qui empêchent les producteurs d'entrer dans les champs. C'est particulièrement le cas dans le sud et l'est des Pays-Bas et en Belgique. Une quantité considérable doit encore y être dépolluée.
Aux Pays-Bas, on estime que 20 % de la superficie doit encore être défrichée. Dans le Flevoland et dans les îles de Hollande méridionale, la récolte est presque terminée et concerne les derniers hectares. Les pommes de terre sont également sur les tablettes dans une grande partie de la Hollande du Nord et du nord des Pays-Bas (argile).
Dans les autres zones de production de pommes de terre de consommation, les producteurs n'ont pas encore terminé la récolte. Il existe encore une zone importante sous terre, notamment dans l'est des Pays-Bas, le centre et l'est du Brabant septentrional et du Limbourg. Les producteurs ne sont pas non plus prêts pour les argiles brabançonnes et zélandaises. Même si les entreprises tentent d’y mettre un terme ce week-end, à condition que les récoltes soient suffisamment mortes. Mentionner des pourcentages est dangereux, mais sur les sols sableux et limoneux, on estime souvent qu'il en reste encore 50 % ou plus dans le champ.
La Wallonie notamment est à la traîne
Les producteurs belges ont continué à récolter leurs récoltes malgré les précipitations parfois abondantes localement. Viaverda estime le pourcentage récolté entre 70 et 80 % en Flandre (contre 50 % en début de semaine dernière) et entre 50 et 60 % en Wallonie. Cela signifie que, notamment pour les producteurs wallons, il faut au moins sept à quatorze jours de récolte pour que tout rentre.
Aux Pays-Bas, la progression des récoltes est jusqu'à présent presque parallèle à celle de l'automne dernier. Puis le 20 octobre, 80 % avaient été récoltés. En Belgique, c'était 70%. L’issue de la situation est gravée dans la mémoire collective. La situation actuelle est fondamentalement différente. Il y a un an, le pluviomètre KNMI était bien supérieur à 100 millimètres et localement souvent supérieur à 150 millimètres. Seul l'extrême sud dépasse désormais les 100, même si le temps est également assez humide dans l'est des Pays-Bas.
Temps chaud d'automne
Cette semaine, nous connaissons un temps calme et chaud au-dessus de la moyenne aux Pays-Bas et en Belgique. Les températures dans le Limbourg peuvent même monter jusqu'à 20 degrés. Il fait aussi assez froid la nuit. Les températures élevées constituent un défi pour le stockage. L'air est trop chaud et humide pour sécher avec l'air extérieur. Le temps changeant revient fin octobre, comme le montrent désormais les modèles météorologiques, et le temps pluvieux revient.
Au bureau des pommes de terre. Derniers 6 hectares à faire. Juste un petit moment, Wulfje, puis repose-toi après 90 hectares de service cette année pic.twitter.com/vthdH3u8Rz
-Michael Schippers (@Mippers67) 20 octobre 2024
De nombreux producteurs de pommes de terre n'attendent pas une nouvelle série d'averses et tentent - dans la mesure du possible - de faire entrer les pommes de terre. De ce fait, le produit arrive parfois très humide, avec beaucoup de salissures adhérentes. L’étouffement, dû au colmatage des lenticelles, guette. Les cultures sur lesquelles la pulvérisation de MH n'a pas été effectuée, ou sur lesquelles elle n'a pas donné de résultats, peuvent déjà montrer les premières pousses. Viaverda note que certaines variétés sont très sensibles aux germes. En raison de dates de semis parfois extrêmement tardives, les cultures ne sont pas toujours prêtes à être récoltées. Les variétés tardives (Marquis, Ramos) doivent même parfois être pulvérisées à mort !
110.000 XNUMX hectares à défricher
En résumé, cela concerne près de 110.000 4 hectares de pommes de terre de conservation qui n'ont pas encore été récoltées dans l'UE-19. Cela représente XNUMX% de la superficie totale. Cela peut paraître beaucoup – et c’est bien sûr le cas – mais en soi, ce n’est pas une situation inquiétante pour la seconde quinzaine d’octobre. Cela signifie que les producteurs de pommes de terre doivent également être d'humeur favorable au cours de la première quinzaine de novembre pour mener à bien la récolte.
Dans l'ensemble de l'UE-4 (Pays-Bas, Belgique, Allemagne, France), la récolte de pommes de terre cet automne est encore supérieure à la moyenne, à condition que toutes les pommes de terre sortent de terre ! Un calcul "sur le dos d'une boîte à cigares" montre que la superficie actuellement récoltable est bonne pour au moins 4,6 millions de tonnes de pommes de terre (moyenne quinquennale UE-4 de 42,87 tonnes/ha). Près d'un cinquième du total taille de la récolte.
Les rendements varient considérablement
Les rapports sur les rendements et la qualité sont très variables. Les parcelles de plants de pommes de terre coupés, qui ont ensuite reçu beaucoup d'eau, sont très décevantes. Les producteurs du sud-ouest le signalent souvent. Les rendements de 25 à 35 tonnes sont la norme plutôt que l'exception. Malgré l'humidité, des rendements moyens à supérieurs à la moyenne sont parfois obtenus sur des sols sableux. Il faut dire que la situation peut être très variable localement. En Belgique aussi, les rendements ne sont pas toujours décevants, mais une date de plantation plus tardive coûte certainement des kilos.
Il n’y a pas encore d’inquiétude quant à la fin des vendanges. Certes, les plus gros producteurs sont habitués à ce que la récolte se poursuive jusqu'en novembre. Cela ne pose pas de problème en soi, à condition qu'il n'y ait pas de gel nocturne excessif. Il est clair que la première moitié du mois prochain sera également entièrement consacrée aux vendanges. Il est difficile de prévoir quelle sera la météo pendant cette période. L’urgence est présente chez chacun. Continuez autant que possible, même si les circonstances sont un mauvais six au lieu d'un huit ou plus.