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Les exportations européennes de puces affichent un net déclin

30 janvier 2025 -Niels van der Boom

Les ventes de frites surgelées en provenance d'Europe montrent clairement des signes de ralentissement, selon les dernières données sur les exportations. Les fabricants de puces soulignent depuis un certain temps qu’il est plus difficile de commercialiser leurs produits à l’échelle mondiale. Les prix affichent également une légère baisse.

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Au total, l'UE-5 a exporté 494.000 3,3 tonnes de chips surgelées au cours du mois d'octobre. C'est 1,8% de moins qu'un an plus tôt et 9.145% de moins que ce qui avait été exporté le mois dernier (500.000 XNUMX tonnes de moins). Les chiffres du système commercial harmonisé sont disponibles avec un retard de plusieurs mois. C'est la première fois depuis mars de l'année dernière que moins de XNUMX XNUMX tonnes de frites sont exportées par les cinq pays.

Les Belges cèdent
La Belgique présente la plus forte fluctuation en octobre. Ce pays a également dû faire le plus de concessions, avec 15% d'exportations en moins par rapport à octobre 2023. En août et septembre, les exportations belges ont effectivement repris, mais en un mois elles ont diminué de 10,7%. Idéal pour près de 28.000 XNUMX tonnes de produit en moins.

Les Pays-Bas ont en fait exporté davantage de produits après avoir connu une légère reprise ces derniers mois. Le volume d'octobre était supérieur de 8.720 6 tonnes à celui de septembre (+2,5%). Par rapport à l’année dernière, les exportations néerlandaises ont diminué de 5 %. La France est le seul pays de l’UE-80 à continuer à afficher des performances très positives. Les exportations ont même été 64.000 % supérieures à celles de l'année dernière, avec près de XNUMX XNUMX tonnes de frites. Cela a tout à voir avec la toute nouvelle usine de Clarebout à Dunkerque, qui tourne désormais à plein régime.

Le Royaume-Uni sauve son marché
Les exportateurs européens ont la chance que le pays voisin, le Royaume-Uni, soit présent sur le marché en octobre. 13 % de produits en plus y sont allés par rapport à 2023. La France, numéro deux sur la liste des exportations, a en fait acheté un tiers de produits en moins. En termes de pourcentage, le plus grand gagnant est la Belgique, qui a importé plus du double du volume. Il s'agit probablement de frites produites en France – pour et par des entreprises belges – et stockées en Belgique pour l'exportation.

Par rapport à un an plus tôt, le prix de vente moyen par tonne a légèrement diminué, à 1.303 1,3 € la tonne. Soit une réduction de 17% soit 2023 €. Les exportateurs parviennent encore à maintenir les prix à un niveau assez élevé. C’est légèrement inférieur à la saison 24/5, mais la différence est relativement faible. En conséquence, la baisse de la valeur financière n’est pas très importante. Par rapport à il y a un an, la valeur des exportations est inférieure de près de XNUMX %. La Belgique affiche la plus forte baisse. La France est le pays qui a le plus augmenté, mais en termes de prix à la tonne, c'est le pays qui a le plus baissé.

Le total sur douze mois pour l'UE-5 en octobre était de 6,05 millions de tonnes. C'est 1,5% de moins qu'au cours de la même période précédente, où 6,14 millions de tonnes avaient été exportées.

La tendance est à la baisse
Les chiffres provisoires pour novembre montrent que les exportations de l'UE-27 ont de nouveau diminué. Les pays du Moyen-Orient, d’Amérique du Sud et d’Asie en particulier ont acheté moins de frites européennes. Une plus grande quantité de produits a été exportée vers l'Amérique du Nord.

Les producteurs de frites aux Pays-Bas et en Belgique estiment que cette légère tendance à la baisse continuera à se manifester dans les mois à venir. C'est également l'une des principales raisons pour lesquelles les prix contractuels pour la prochaine année de croissance ne changeront pratiquement pas. Les acheteurs de frites surveillent de près la culture et la transformation en Europe. Avec une superficie, une production et une transformation suffisantes, ils ont l’embarras du choix. En conséquence, ils hésitent à passer des commandes.

Recul dans les chaînes de restauration rapide
La question est de savoir si la consommation de frites diminue réellement. Si l’on considère les chiffres des chaînes de restauration rapide opérant à l’échelle mondiale, c’est effectivement le cas. McDonald's a évoqué une baisse de 1% de ses ventes au cours de son dernier trimestre financier. Chez l'entreprise de restauration rapide Yum, propriétaire entre autres de KFC, Pizza Hut et Taco Bell, la baisse est même de 4,5 %. Les chaînes de restauration rapide populaires sont aux prises avec une inflation toujours croissante, qui exclut leurs repas du marché. Moins de gens visitent donc ce qu'on appelle restauration rapide (QSR) et choisissez de faire frire, de frire à l'air libre ou de préparer d'autres plats à la maison. Une nette augmentation du volume de frites achetées dans les supermarchés n’est pas immédiatement visible.

Ce qui joue certainement un rôle dans les pays de l’UE-5, c’est la concurrence accrue à l’échelle mondiale. Une combinaison de facteurs a amené les pays du monde entier à tenter d’augmenter rapidement leur production de frites. Des récoltes décevantes, des coûts nettement plus élevés et des mesures protectionnistes font que cela se produit à un rythme beaucoup plus rapide qu'au cours des dix à quinze années précédentes. Des pays comme les Pays-Bas et la Belgique sont fortement dépendants du marché mondial. Les usines d’ici s’en inquiètent. Cela s’applique également aux barrières tarifaires, en particulier une menace favorite du président Trump.

Attendre
Le marché européen des puces est à la recherche d’un nouvel équilibre. De nouvelles usines ont été construites, des lignes ont été ajoutées et optimisées. La taille exacte de cette capacité reste une question de conjecture. Les entreprises ne se permettent pas de regarder leurs cartes. Avec un consommateur qui consomme moins de frites et un acheteur attentiste, les transformateurs restent dans l’attente. Cela ne veut pas dire qu’ils restent immobiles, bien au contraire. Ils restent positifs à moyen terme, comme en témoignent les projets de croissance qui prédominent encore. C'est particulièrement le cas dans le nord de la France et en Allemagne.

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