Les usines de frites aux États-Unis procèdent à des réductions importantes dans la superficie des pommes de terre à contracter. En particulier dans les plus grandes régions de culture – l’Idaho et Washington – les producteurs pourront contracter beaucoup moins de pommes de terre cette année. Les initiés estiment que la superficie totale pourrait diminuer considérablement cette année, ce qui est surprenant.
McCain a informé ses producteurs du nord-ouest du Pacifique (Washington, Idaho et Oregon) qu'il contracterait jusqu'à 2025 % de pommes de terre frites en moins pour l'année de récolte 15, rapportent des initiés. Lamb Weston avait précédemment annoncé qu'elle réduirait également les volumes de contrats. Cavendish, un autre transformateur majeur, voit ses volumes chuter de 10 %. Seul Simplot laisse les volumes pratiquement intacts selon les rapports du marché. L'entreprise elle-même n'a pas encore fait de déclaration ferme à ce sujet. Les négociations contractuelles sont encore en partie en cours.
Marché sain
Cette correction plutôt sévère est surprenante, compte tenu de la situation du marché dans le pays. L’automne dernier, 18,95 millions de tonnes de pommes de terre ont été récoltées aux États-Unis. Il s’agit d’une baisse d’un million de tonnes par rapport à l’année précédente, soit 1 % de pommes de terre en moins. En raison d'une récolte légèrement plus faible, le marché est sain. Les ventes et les exportations de frites peuvent être qualifiées de bonnes. Dans le même temps, les pays de l’UE comme la Belgique et les Pays-Bas exportent toujours un volume important de frites surgelées vers les États-Unis. Il en va de même pour le Canada.
Les transformateurs de pommes de terre se préparent donc à des temps difficiles. La question est de savoir si les producteurs américains vont désormais prendre le risque de planter pour leur propre compte. C’est quelque chose qui arrive beaucoup moins souvent qu’en Europe. Tout comme dans notre pays, les producteurs sont également confrontés à un manque de cultures alternatives offrant des équilibres similaires. Ce qui n’aide pas non plus, c’est que dans de nombreux cas, les plants de pommes de terre sont déjà présents dans les entreprises.
La superficie la plus basse depuis 25 ans ?
Personne ne peut prédire quelles seront les prévisions finales pour la zone. L'Idaho et Washington sont de loin les deux plus grands États producteurs de pommes de terre, avec 131.525 60.700 acres dans le premier et 4 14.440 acres dans le second. Cela représente la moitié de toutes les pommes de terre aux États-Unis. Si cela est réduit, cela aura un impact majeur. L’année dernière, la superficie cultivée a diminué de près de XNUMX %. Bon pour XNUMX XNUMX hectares.
Au vu du mouvement actuel, une telle contraction n’est pas impensable. Si la superficie diminue de 3 à 4 %, cela représente 360.000 2010 hectares. Il s’agit de la superficie la plus faible depuis 16,63, lorsque la production était faible, à XNUMX millions de tonnes.
Dépendant
De l’autre côté de la frontière, la situation est similaire. Là aussi, on s'attend à une réduction des surfaces consacrées aux pommes de terre (frites), même si aucun signal clair de la part des transformateurs ne diminue le volume contractuel. Ce qui préoccupe particulièrement les Canadiens, c’est leur énorme dépendance aux exportations vers les États-Unis. Sur le volume total des exportations de frites et de produits à base de pommes de terre, 87 % sont destinés au pays voisin. Le pays exporte des produits vers d’autres pays, mais en volumes relativement faibles.
Le Canada a connu une forte production de pommes de terre pendant quatre années consécutives. Ce chiffre a grimpé à près de 2021 millions de tonnes en 5,5 et a atteint un record de 5,75 millions de tonnes la saison dernière. Il est frappant de constater que la superficie est restée assez stable, à 155.260 2007 hectares. Il s'agit de la plus grande superficie depuis 5. Pour cette année, les initiés s'attendent à une réduction de 147.500 % de la superficie consacrée à la pomme de terre, ce qui porterait la culture à XNUMX XNUMX hectares. Cela représenterait la plus petite superficie depuis cinq ans.
L'épée de Damoclès : les droits de douane
Le président Trump menace d’imposer un droit d’importation de 25 % sur les produits de pommes de terre canadiens. La situation pèse comme une épée de Damoclès sur la tête du secteur canadien. Si cette menace est mise à exécution, elle aura un impact majeur sur les ventes et donc aussi sur le marché de la pomme de terre dans le pays. Le Canada tente de réduire sa dépendance, ce qui n’est pas facile sur le marché d’exportation actuel.