Le NEPG (Producteurs de pommes de terre d'Europe du Nord-Ouest) prévoit une croissance d'environ 2025 % des surfaces cultivées en pommes de terre aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne et en France en 5, soit une augmentation d'environ 25.000 XNUMX hectares. Les chiffres définitifs restent à venir, mais les estimations préliminaires laissent entrevoir une nette expansion, notamment dans le segment des frites.
Cette croissance est due à une combinaison de facteurs : l’absence de cultures alternatives rentables, des prix contractuels favorables et l’optimisme concernant l’industrie de transformation. Plusieurs usines de puces, nouvelles ou en projet dans les pays de l’UE-4, ont donné aux producteurs l’impression que la demande continuera d’augmenter structurellement.
Le NEPG met toutefois en garde contre une surestimation du potentiel à long terme. La hausse des coûts de production, le durcissement des réglementations environnementales et la concurrence accrue sur le marché mondial, notamment de la part de la Chine, de l'Inde et de l'Égypte, exercent une pression sur le secteur. De plus, le climat rend la culture européenne plus risquée, avec une augmentation des sécheresses, des maladies et des réglementations sur l'utilisation de l'eau et la protection des cultures.
L'expansion de la superficie semble logique à court terme, mais comporte également des risques financiers plus importants. Le NEPG appelle les producteurs à une réflexion approfondie sur la croissance de la superficie et souligne la nécessité d'une coopération au sein de la filière pour maintenir la compétitivité de l'Europe. Ce qui, sur le papier, semble être un marché en croissance s'avère complexe et plein d'incertitudes dans la pratique. Selon le NEPG, cela se reflète également dans la formation actuelle des prix, les cotations ayant fortement chuté depuis février.