Shutterstock

Actualités Pommes de terre

La grève chez le producteur de frites Clarebout pourrait durer longtemps

6 Octobre 2025 - John Ramaker - Commentaires 10

La grève chez le producteur de frites Clarebout pourrait durer un certain temps. L'entreprise indique attendre une nouvelle invitation des syndicats, qui attendent également une nouvelle proposition du propriétaire Jan Clarebout.

Souhaitez-vous continuer à lire cet article ?

Devenez abonné et obtenez un accès instantané

Choisissez l'abonnement qui vous convient
Avez-vous un conseil, une suggestion ou un commentaire concernant cet article ? Faites le nous savoir

Depuis jeudi dernier, les salariés des quatre usines Clarebout en Belgique et en France sont en grève. Ils réclament une reconnaissance accrue après la vente de l'entreprise de Jan Clarebout au géant agroalimentaire américain Simplot pour plusieurs milliards d'euros.

Selon un porte-parole de l'entreprise, il n'est pas habituel que les employés profitent de la vente d'une entreprise. Cependant, face à leur forte demande, Clarebout est disposé, après une première série de consultations, à verser à chaque employé une prime nette de 500 €. Cette prime vise à récompenser leur contribution au développement de l'entreprise.

Montant de plus de 3 millions d'euros
Le producteur belge de frites emploie environ 3 000 personnes. Selon l'entreprise, un paiement de 500 € par employé représente un coût de plus de 3 millions d'euros, taxes et charges comprises. L'entreprise précise également que toutes les formalités n'ont pas encore été accomplies et que, par conséquent, la vente n'est pas encore finalisée.

Un porte-parole de Clarebout a refusé de commenter spécifiquement les dommages potentiels causés à l'entreprise par la grève. « La grève varie d'heure en heure. À un moment, 50 % de la production est à l'arrêt, l'instant d'après, elle tombe à 30 %. » Clarebout, en revanche, s'efforce de continuer à approvisionner ses clients. Selon le porte-parole, les stocks sont encore suffisants.

Encore quelques épisodes
Lars Decock, du syndicat ACV, reconnaît que les livraisons de pommes de terre se poursuivent. Il précise que Clarebout a engagé des chauffeurs externes pour livrer les produits. Cependant, il précise que la production est totalement à l'arrêt dans les usines de Nieuwkerke, Warneton et Mouscron. Ceci s'applique également à l'usine française de Dunkerque.

Selon Decock, les employés ont rejeté l'offre de 500 € par employé. Ils souhaitent une meilleure reconnaissance pour leur contribution au développement de l'entreprise. Et ce, souligne Decock, même en période de coronavirus.

Les militants attendent une nouvelle offre du propriétaire Jan Clarebout. Le fabricant de frites, quant à lui, attend une nouvelle invitation des syndicats. Les deux parties sont disposées à se rencontrer, mais l'une attend une meilleure offre, tandis que l'autre attend une invitation. « Jusqu'à il y a un quart d'heure environ, il n'y avait pas eu de nouvelle invitation », déclare un porte-parole de Clarebout. « Nous n'avons pas encore reçu de nouvelles informations de Clarebout », précise Decock.

Que se passe-t-il?
Le directeur de l'association professionnelle belge du commerce et de la transformation de la pomme de terre, Christophe Vermeulen, ne croit pas qu'il soit de la responsabilité de son organisation de commenter les revendications de la grève, mais il le fait quand même. son blog vidéo hebdomadaire Que se passe-t-il au pays de la pomme de terre ?Je ne pense pas qu'il existe un principe général voulant que les salariés partagent les bénéfices de la vente d'une entreprise, tout comme il n'existe pas de principe voulant qu'ils participent à une éventuelle faillite. J'espère qu'une solution pourra être trouvée autour d'une table, avec calme, humanité et compréhension mutuelle.

Appelez notre service client 0320 - 269 528

ou par courrier à soutienboerenbusiness. Nl

tu veux nous suivre ?

Recevez notre Newsletter gratuite

Des informations actuelles sur le marché dans votre boîte de réception chaque jour

login