L'entreprise belge de chips Clarebout annonce la reprise de sa production. Plus de 60 % de ses employés ont repris le travail, souligne l'entreprise de transformation de pommes de terre.
Le fabricant de puces électroniques n'a rien de positif à dire sur la position des syndicats. Il y voit une série de pratiques illégales et irrespectueuses de la part des grévistes qui refusent de cesser, alors même que la majorité des employés ont repris le travail.
La production a repris à échelle réduite sur tous les sites en France et en Belgique. Le fabricant souligne qu'il honore avec succès ses contrats avec ses clients et ses prestataires de services.
Violence physique
Dans certains cas, la reprise du travail a engendré une frustration qui, selon Clarebout, a entraîné une escalade inacceptable des manifestations. « Malgré cette reprise, une minorité se radicalise, recourant à la violence physique, à l'intimidation, au blocage de lieux et à la restriction de la liberté de mouvement des travailleurs. »
L'entreprise de puces électroniques a demandé aux autorités de mettre rapidement fin aux manifestations. De nombreux employés ne soutiennent plus les actions du syndicat et souhaitent reprendre le travail, souligne Clarebout. L'entreprise reconnaît le droit de grève, mais estime également qu'il faut respecter ceux qui souhaitent travailler. Bloquer ceux qui souhaitent travailler par des blocages est irrespectueux et contreproductif, estime l'entreprise.
Clarebout appelle au calme. Dans un climat de paix et de respect mutuel, l'entreprise souhaite renouer le dialogue. « Cela s'inscrit dans les valeurs humaines et familiales fondamentales de Clarebout », souligne un porte-parole. « Dans un marché de la transformation de la pomme de terre actuellement en difficulté, la force de Clarebout réside dans sa capacité à renforcer l'unité et à canaliser toutes les énergies positives. »