Syndicats : Clarebout attise les tensions

Clarebout affirme que 60 % des salariés de retour au travail La production a repris et les contrats avec les clients sont respectés. Selon les syndicats, une majorité d'entre eux sont toujours en grève.

Les syndicats affirment attendre une invitation à reprendre les négociations sur des bases acceptables pour les salariés. La grève a de graves répercussions sur l'entreprise et ses revenus, selon eux. « Mais cela ne sert à rien ; ce n'est pas une question d'argent, mais une question de principe : Jan Clarebout ne donnera pas un centime de plus à ses salariés. C'est son argent ; personne n'y touche. Il préfère perdre des millions en production, engager des avocats et des huissiers. Tant que ce n'est pas pour ses salariés. »

Incident
Selon Clarebout, les grévistes ne font preuve d'aucun respect envers les personnes qui souhaitent reprendre le travail. Ils sont accusés de violence physique, d'intimidation et de blocages. Les syndicats dénoncent un « incident regrettable ». Ils maintiennent que l'incident n'était pas de leur faute.

Selon les syndicats, le fabricant de frites use de tous les moyens pour briser la grève : « Pression sur les salariés, affichage d'annonces qui attisent les tensions, primes illégales pour les employés qui viennent travailler, contrats illégaux pour les intérimaires et abus des huissiers. En bref, des abus sociaux. »

La majorité des grévistes poursuivront leurs actions de protestation, affirment les syndicats. « Même si cette lutte est financièrement difficile, compte tenu des pertes salariales importantes. » Les travailleurs sont en grève depuis treize jours. Ils réclament ce qu'ils considèrent comme une juste compensation pour leur contribution à la création de valeur de l'entreprise. Les syndicats estiment la vente de Clarebout au géant américain de l'agroalimentaire Simplot à plus de 3 milliards d'euros.