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Les producteurs flamands de choux de Bruxelles refusent les contrats

21 février 2019 - Anne Jan Doorn

Alors que les contrats de pommes de terre aux Pays-Bas font l'objet de discussions chaque saison, les producteurs flamands de choux de Bruxelles adoptent une approche plus rigoureuse. Ils préfèrent construire leur propre usine plutôt que de signer les contrats qui leur sont actuellement proposés. Selon les producteurs, le prix contractuel est (beaucoup) trop bas.

"Afin de maintenir la rentabilité de la culture des germes, les producteurs demandent une augmentation de prix de 30 euros par tonne. Les transformateurs, en revanche, ne veulent pas aller au-delà d'une augmentation de prix de 20 euros par tonne", rapporte Mark Wulfrancke. , responsable politique au Syndicat général des agriculteurs ( ABS), à La vie à la ferme.

Pas des coûts
Le prix contractuel pour les producteurs flamands a été réduit l'année dernière à 345 € la tonne. Mais, selon ABS, 60 % des producteurs n’ont pas couvert leurs coûts l’année dernière. C'est pourquoi les producteurs souhaitent désormais recevoir 375 euros par tonne. Ils rapportent que les coûts de culture ont augmenté de 3 1.500 € par hectare au cours des XNUMX dernières années. "L'augmentation proposée par les transformateurs de légumes ne fait que réduire les pertes. Elle n'apporte aucun revenu", explique Wulfrancke.

Selon les maraîchers flamands, les producteurs limbourgeois reçoivent clairement plus, ce qui est encore plus frustrant. "Malgré le fait que les producteurs limbourgeois reçoivent plus (382 euros par tonne), beaucoup abandonnent la culture des germes parce qu'elle n'est pas suffisamment rentable. Ils veulent au moins 400 euros par tonne pour la récolte 2019", explique Wulfrancke.

Créer votre propre usine
En raison du mécontentement, certains producteurs veulent donner l'exemple les producteurs wallons de betteraves sucrières suivi. Ce groupe crée sa propre usine en raison de son mécontentement à l'égard de Südzucker. "Grâce à la contribution de divers producteurs et investisseurs, nous sommes en mesure de créer une unité de transformation. La transformation des germes est relativement simple, ce qui rend cela tout à fait possible", conclut Wulfrancke. Bien qu'aux Pays-Bas aussi du mécontentement Autrement dit, les processeurs verront les zones remplies ici.

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Anne-Jan Doorn

Anne Jan Doorn est experte en cultures agricoles à Boerenbusiness† Entre autres choses, il écrit sur les différents marchés de l'agriculture arable et se concentre également sur le marché de la terre et de l'énergie.

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