Une proposition pour l'introduction d'une assurance contre les intempéries en Flandre a été adoptée par la commission compétente du Parlement flamand. Cela signifie que la proposition peut désormais être soumise au vote du Parlement flamand. Cependant, il est probable qu’il ne s’agisse que d’une formalité.
Le Parlement flamand votera sur la proposition dans les deux prochaines semaines, après quoi une décision devra être prise sur sa mise en œuvre concrète. Cela signifie également qu'une assurance météo peut être mise en place avant l'été.
Avec Broad Weather Insurance, 65 % des frais de police d’assurance sont remboursés par le gouvernement. Les risques qui ne peuvent pas être assurés restent pour l'instant couverts par le Fonds flamand en cas de catastrophe. Il s'agit du successeur du Fonds pour les catastrophes agricoles et du Fonds général pour les catastrophes.
Responsabilité de l'entrepreneur
Auparavant devenu déjà écrit que le Fonds des catastrophes disparaîtrait sous sa forme actuelle. Jusqu'à présent, les agriculteurs flamands pouvaient faire appel au Fonds des catastrophes/Fonds des catastrophes agricoles en cas de catastrophe naturelle. Tous deux seront désormais inclus dans le Fonds flamand en cas de catastrophe, qui restera en vigueur jusqu'en 2020. Mais après 2020, il appartiendra aux entrepreneurs agricoles eux-mêmes de s’assurer contre les conséquences des conditions météorologiques extrêmes ; il y a une période de transition de 5 ans (jusqu'en 2024) et en attendant, leurs dégâts continueront à être couverts par le Fonds des catastrophes.
Durant cette période de transition, les dommages causés par une catastrophe naturelle seront en partie compensés par le gouvernement ; à condition que les entrepreneurs aient assuré au moins 25 % de la zone par le biais d'une assurance météorologique étendue. La part de la superficie assurée par l'entrepreneur agricole détermine également l'indemnisation de la superficie non assurée.
Couverture moins large
D’un autre côté, tout le monde en Flandre n’est pas encore sur la même longueur d’onde. Le parti politique « Verts » continue de s'y opposer, car selon lui, le Fonds en cas de catastrophe a une couverture plus large que l'assurance. "En France, aux Pays-Bas et en Allemagne, à peine 10 % sont assurés, ce qui signifie que 90 % ne sont pas assurés. Cela peut être dû, entre autres, à des conditions d'assurance défavorables ou à des coûts élevés", rapporte Bart Caron, député flamand. Groen, à Landbouwleven.be.
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