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Le moniteur de sécheresse KNMI souligne la pénurie d'eau

25 Avril 2019 -Anne Jan Doorn

Le premier rapport sur la sécheresse de 2019 a été publié par l'Institut météorologique royal des Pays-Bas (KNMI) le mercredi 24 avril. Le fait que cette eau ait été libérée souligne la pénurie actuelle d’eau. Il y a aussi des problèmes en Belgique en raison du manque d'eau.

Le Comité National de Coordination de la Distribution d'Eau (LCW) publie un moniteur de sécheresse seulement lorsqu’il y a une pénurie d’eau ou une sécheresse imminente. La publication du mercredi 24 avril confirme ce que tout le monde savait déjà : c'est encore sec.

Déficit de précipitations
Début 2019, les précipitations sont faibles, ce qui est particulièrement important après la sécheresse de 2018. Le déficit pluviométrique national s'élève actuellement à 47 millimètres. C'est plus que lors de l'année record de 1976. Mais les gestionnaires de l'eau ne paniquent pas encore, car les risques de précipitations vont encore augmenter à partir de cette semaine.

Selon le moniteur de sécheresse KNMI, environ 2 à 20 millimètres de précipitations sont attendus jusqu'au 40 mai. Par ailleurs, des pluies sont également attendues dans les bassins hydrographiques du Rhin et de la Meuse, ce qui profite à l'approvisionnement en eau.

Niveau bas de la nappe phréatique
En revanche, le faible niveau de la nappe phréatique est un sujet de préoccupation. Dans les zones sableuses plus élevées (sur la Veluwe, dans la province du Brabant-Septentrional et à l'est et au nord du pays), le niveau de la nappe phréatique est très bas pour le mois d'avril. Dans les régions basses du pays, le niveau de la nappe phréatique est moyen ou inférieur à la moyenne.

Les gestionnaires de l'eau prennent déjà diverses mesures ; Par exemple, le niveau d'eau de l'IJsselmeer reste plus élevé que la normale et les eaux de l'est et du sud du pays sont retenues autant que possible.

Le déficit de précipitations est déjà plus élevé qu'en 1976, mais la situation devrait bientôt se normaliser.

La Belgique a aussi des problèmes
Les agriculteurs belges pompent beaucoup d’eau des puits et des cours d’eau. "On remarque même des tracteurs et des tonneaux d'eau avec des plaques d'immatriculation néerlandaises", rapporte Stefan Carolus, président de Natuurpunt Limburg, contre le feutre. Le climat est très sec, notamment dans le Brabant flamand et dans le Limbourg, ce qui entraîne des niveaux d'eau souterraine très bas. "Pour éliminer cela, il faudrait qu'il pleuve abondamment pendant quelques semaines", explique le météorologue Ruben Weytjens. 

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Anne-Jan Doorn

Anne Jan Doorn est experte en grandes cultures chez Boerenbusiness. Il écrit sur les différents marchés des terres agricoles et se concentre également sur les marchés fonciers et énergétiques.

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