Royal Cosun, LTO Nederland, le NAJK et le Syndicat néerlandais des producteurs de cultures arables (NAV) ont publié conjointement une lettre urgente expédié à la ministre Carola Schouten (Agriculture, Nature et Qualité alimentaire). Ils abordent en cela deux défis majeurs pour les agriculteurs : la situation actuelle de la betterave sucrière et les fondements de l'autorisation du glyphosate.
Les betteraves sucrières connaissent actuellement des difficultés, en partie à cause du manque d’enrobage des graines avec des néonicotinoïdes. Les cultures de betteraves sont particulièrement touchées par les insectes ravageurs, notamment sur les sols argileux lourds. En conséquence, des insecticides à large spectre sont utilisés, qui font plus de mal que de bien à l’environnement.
En visite chez un producteur
Dans certains cas, les dégâts causés par les insectes sont parfois si graves qu'il faut ressemer les betteraves. Les auteurs et le secteur des cultures arables sont déçus que l'interdiction entraîne des problèmes aussi nocifs pour l'environnement. Ils demandent donc à Schouten de se rendre dans une entreprise concernée et de constater par lui-même les problèmes. Ils espèrent trouver ensemble une solution pour l’année prochaine et l’avenir.
Une autre préoccupation majeure du secteur est l’utilisation du glyphosate. Ils craignent que cet herbicide ait subi le même sort que les néonicotinoïdes. Cet herbicide relativement respectueux de l'environnement est alors remplacé par des agents plus nocifs pour l'environnement. Le désherbage entièrement mécanique est une utopie, est-il écrit.
La science doit prévaloir
Les parties souhaitent apporter des idées sur la réduction de l'utilisation du glyphosate. Le secteur a déjà fait un premier pas en pulvérisant les légumineuses avant la récolte. Dans les deux cas, ils considèrent la connaissance scientifique comme le fondement et non comme l’émotion. Le glyphosate s’intègre parfaitement ici.
© DCA Market Intelligence. Ces informations de marché sont soumises au droit d'auteur. Il n'est pas permis de reproduire, distribuer, diffuser ou mettre le contenu à la disposition de tiers contre rémunération, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation écrite expresse de DCA Market Intelligence.
Ceci est une réponse à l'article de Boerenbusiness :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/akkerbouw/artikelen/10882281/akkerbouwers-zenden-brandbrief-naar-schouten]Les agriculteurs de cultures arables envoient une lettre d'incendie à Schouten[/url]
Interdire simplement tous les produits phytosanitaires, suffisamment de nourriture pour les deux milliards d’habitants les plus riches de la planète