Il n'y aura aucune interdiction de stocker des produits phytosanitaires dont la culture nationale n'est pas autorisée. L'article de loi proposé a été rejeté à la Chambre des représentants, mardi 21 janvier.
La proposition interdirait le stockage de produits qui ne sont pas destinés aux cultures actuellement cultivées et qui ne sont pas autorisés dans ces cultures. LTO Pays-Bas et le SGP, entre autres, ont mis en garde contre le règles irréalisables que cela créerait. Après tout, les cultures peuvent alterner chaque année. Si un producteur devait immédiatement éliminer les emballages à moitié vides lors d'un changement de plan de culture, cela entraînerait des coûts et une charge administrative supplémentaires. Et ce, sans aucun bénéfice environnemental.
Raison pour laquelle les députés Bisschop (SGP) et Von Martels (CDA) ont présenté un amendement, qui a été adopté mardi. Cela signifie que l'article 20a proposé de la loi sur les produits phytopharmaceutiques sera supprimé.
Arbre de Noël bureaucratique
Joris Baecke, directeur LTO du portefeuille Healthy Plants, se réjouit. « L’interdiction n’a servi personne. Le producteur paierait d’abord les coûts d’élimination et devrait ensuite racheter les ressources correspondantes.» Il souligne également la situation indésirable qui se produirait si les producteurs devaient donner accès à encore plus de parties aux données de leur entreprise. "Grâce à la levée de l'interdiction, une grande incertitude, un sapin de Noël bureaucratique et des preuves problématiques dans la mise en œuvre de l'interdiction ont été évités."
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