Le mercredi 12 février, Royal Cosun annoncera le prix définitif de la betterave sucrière pour l'année de récolte 2019. L'année dernière, Suiker Unie a enregistré une défaite pour la première fois de son histoire. Les filiales ont toutefois limité la baisse des prix. Une histoire plus positive est-elle possible cette année ?
Trois choses importantes jouent un rôle, que nous expliquons ci-dessous. Comme l'année dernière, Cosun utilise un prix de base de 32,50 € la tonne de betteraves à 17% de sucre. La question est cependant : à quoi correspond cette majoration de membre, qui provient en grande partie des filiales : Aviko Potato, Sensus, Duynie et SVZ ? L'année dernière, c'est devenu définitif résultat de 35,59 €.
1. Résultat positif des filiales
Aviko Potato est devenu de plus en plus un pilier très important au sein du groupe Cosun. Surtout lorsque le prix du sucre baisse fortement, le résultat de la branche pomme de terre compense en partie cette perte. Aviko aurait obtenu d'excellents résultats en 2019. Le prix des pommes de terre pour la saison 2018-2019 était donc très élevé, tout comme la demande de frites dans le monde entier. Aviko réussit très bien à cet égard. Les autres sociétés ont également bien performé.
2. Amélioration du prix du sucre
Tant le prix du sucre en Europe que le prix mondial ont désormais largement dépassé leur point bas. À l’été 2018, le prix spot européen était de 300 € la tonne. Soit plus de 2020 € début 400. Le marché international connaît une forte demande de sucre destiné à la consommation et à la transformation en éthanol. La baisse de la production dans les pays producteurs de canne à sucre signifie que le monde se dirige vers une pénurie, ce qui fait grimper les prix. Suiker Unie a-t-elle vendu tôt, à un prix mondial bas, ou a-t-elle été réticente ? Cela détermine en grande partie le résultat final pour le producteur.
3. Une saison de croissance difficile
Contrairement à 2018, la campagne a été très humide du début à la fin. Surtout dans les zones argileuses. Une saison de croissance irrégulière marque la récolte. Le printemps a débuté dans l’incertitude, avec le manque de néonicotinoïdes. Surtout dans le sud-ouest, les parcelles de betteraves ont fini par devenir jaune vif, ce qui coûte certainement du sucre. Les pourcentages étaient étonnamment bas dans toutes les régions. Quand, après un été chaud et sec, les betteraves ont recommencé à pousser en septembre, cela a coûté du sucre. Le climat automnal n’a pas non plus contribué à la formation de sucre (manque de nuits froides et de journées chaudes). La base de 17 % constitue un défi pour de nombreux producteurs.
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Ceci est une réponse à l'article de Boerenbusiness :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/akkerbouw/artikelen/10885828/waar-komen-bietenprijs-van-2019-op-uit]À quoi s'élève le prix de la betterave de 2019 ?[/url]
Salut Niels,
Merci pour cet aperçu pluriannuel. Ce serait formidable si vous faisiez également une distinction dans les barres rouges entre la performance de Sugar Union (prix garanti + contribution des membres) et la contribution des autres filiales.
Sur la base du cours du sucre, je ne pense pas que nous puissions espérer une grande contribution de la part du secteur sucrier.
Salut Niels,
Merci pour cet aperçu pluriannuel. Ce serait formidable si vous faisiez également une distinction dans les barres rouges entre la performance de Sugar Union (prix garanti + contribution des membres) et la contribution des autres filiales.
Sur la base du cours du sucre, je ne pense pas que nous puissions espérer une grande contribution de la part du secteur sucrier.