La crise du coronavirus provoque une nette division sur le marché de la pomme de terre. Alors que la demande de pommes de terre frites stagne, les pommes de terre de table s'en sortent au-dessus de la moyenne. Et cela fonctionne bien pour l’offre anticipée.
La consommation privée de pommes de terre est en plein essor en période de confinement. Par exemple, les analystes du marché rapportent que les Allemands, entre autres, achètent de plus grandes quantités de pommes de terre de table que d'habitude. L'effet positif que cela a sur la formation des prix dans ce segment de marché se reflète également dans le cas des pommes de terre de primeur. Par exemple, des prix de 60 € les 100 kilos sont rapportés pour des pommes de terre en provenance d'Egypte (livrées gratuitement).
Il existe également un marché animé pour les pommes de terre de table en Italie. Les ventes ont augmenté de 30 % et pour répondre à la demande accrue, des pommes de terre nouvelles d'Égypte sont également utilisées. Les premières productions italiennes ont subi des dégâts dus au gel dans certaines régions. Cela a également un impact sur les prix, qui sont relativement élevés. Les producteurs recevraient entre 45 et 50 euros pour les pommes de terre.
Plus de pommes de terre emballées
Il est frappant de constater que les pommes de terre emballées sont nettement plus appréciées que les pommes de terre en vrac. Cela peut avoir à voir avec l'hygiène. Cela constitue un défi pour les entreprises d’emballage italiennes qui emploient moins d’employés.
Une demande nettement plus élevée de pommes de terre de table est également signalée en Autriche en raison de la pandémie corona. La forte demande de pommes de terre dans les supermarchés s'est désormais stabilisée, mais la demande des consommateurs reste supérieure à la moyenne. On s’attend à ce que le stock intérieur diminue suffisamment pour répondre à la nouvelle offre. Les pommes de terre nouvelles sont également actuellement importées des pays du pourtour méditerranéen.
Fritesmarkt 180 degrés différents
Entre-temps, la situation sur le marché des puces reste désastreuse. Dans Pays-Bas on estime qu'un million de tonnes de pommes de terre ne peuvent pas être transformées. Cela est principalement dû à la fermeture du secteur de la restauration, qui représente 1 % des ventes. Aussi Belgique est un important producteur de pommes de terre frites et fait face à un problème de vente majeur. Dans France on craint également une surproduction importante. Dans la région Hauts-de-France, qui représente les deux tiers de la production française de pommes de terre chips, on estime que 500.000 XNUMX tonnes de pommes de terre ne peuvent être transformées.