A quoi servira la superficie européenne de pommes de terre ? C'est la question qui occupe le secteur au quotidien. La plantation des pommes de terre bat son plein. Les premières estimations font état d'une contraction.
La question est de savoir si les producteurs de pommes de terre européens suivent l’exemple américain. Les États-Unis avaient déjà connu une contraction significative prédit. Les producteurs planteraient ici 7 % de pommes de terre en moins par rapport aux 3 dernières années, ce qui signifie que la superficie diminuerait de 25.000 365.000 hectares à XNUMX XNUMX hectares. Une conséquence directe de l’épidémie de corona et de la stagnation des ventes dans le secteur de la transformation des pommes de terre. Les producteurs de pommes de terre canadiens anticipent également la situation, c'est pourquoi un pourcentage de baisse similaire est attendu ici.
Espace européen
Les premières estimations supposent un déclin comparable en Europe. Une grande partie des pommes de terre doit encore être plantée et la détérioration des conditions du marché oblige la plupart des entreprises à ajuster leurs plans de construction à la dernière minute. Les experts du marché estiment que dans l’UE-5, la superficie diminuera de près de 8 % (652.200 2019 hectares en 2016) pour atteindre le niveau de XNUMX.
La contraction sera moins importante dans toute l'Europe, on s'attend à environ 5 %. L’influence de la Pologne, grand producteur de pommes de terre frites entre autres, sera significative. On constate un déclin structurel de la superficie cultivée en pommes de terre en Europe de l’Est.
Suffisant pour l’équilibre du marché ?
Avant la crise du coronavirus, une légère augmentation de la superficie consacrée aux pommes de terre en Europe par rapport à 2019 était évidente. En Amérique du Nord, la superficie aurait probablement également augmenté, compte tenu des stocks serrés de la dernière année de récolte et de l'expansion des capacités de l'industrie de transformation. On peut donc conclure que les producteurs anticipent la situation actuelle du marché.
La question de savoir si cela suffira à équilibrer le marché et ce que cela signifiera finalement pour l'approvisionnement en pommes de terre en 2020/2021 dépend d'autres facteurs. La saison de croissance a un impact important. La seule chose qu’on peut en dire, c’est que ça commence à sec. Jamais auparavant le printemps n’avait été aussi sec qu’aujourd’hui. Le courant déficit de précipitations est plus élevé que celui de l'année la plus sèche de 1976. Cela rend les travaux de printemps sur diverses parcelles un défi et le moulinet d'irrigation plus que nécessaire.