Les contours du plan d'aide d'urgence du ministre Schouten pour les pommes de terre frites, également connu dans les couloirs sous le nom de plan de 100.000 50 €, se précisent. Le secteur de la pomme de terre attend avec impatience la manière dont Schouten mettra les XNUMX millions d'euros promis à la disposition des producteurs de pommes de terre concernés.
Pensez-y : en moins de 8 semaines, le prix moyen du marché des pommes de terre frites a chuté de façon spectaculaire, passant d'une moyenne de près de 16,00 € (PotatoNL Cat.1 du 7 février) à une moyenne de 2,00 € au cours de la semaine 16. La raison est maintenant connu : la baisse de la demande due à la crise du coronavirus. Le principal argument du gouvernement en faveur d'un règlement est que l'implosion des prix du marché ne pourrait être évitée.
La fraude rôde
Comment le montant prévu finit-il dans les poches des producteurs ? Ce sera une histoire difficile, surtout en termes de contrôle. En ce sens, la fraude guette. Comme annoncé, les producteurs de pommes de terre concernés seront indemnisés sur la base de 40 % du prix moyen du marché pour la période allant de septembre 2019 à février 2020 inclus.
Sur la base de la cotation moyenne de PotatoNL (Cat 1) sur la période considérée (13,85 €), vous arrivez à 40 € conformément au dispositif à 5,54 %. Si les producteurs doivent encore régler leurs pommes de terre avec leur acheteur pendant la période de chute libre du marché (début mars), ils seront indemnisés à hauteur de 5,54 €. Supposons donc : un producteur livre ses pommes de terre (gratuitement et/ou en co-livraison) la semaine 18 et est payé 1,50 € (prix du fourrage), puis une compensation de 4,04 € sera versée via le RVO. Un calcul doit également être fait pour les pommes de terre arctiques.
Quantité maximale
Pourquoi parle-t-on du « plan à 100.000 100.000 euros » ? Est-ce le montant maximum qui peut être versé ? La réponse à cette question est essentiellement : « oui ». Le gouvernement néerlandais est autorisé à accorder 4.000 1.500 € d'aide d'État à des entreprises de certains secteurs sans autorisation de Bruxelles et cela s'est produit (sans autorisation). Si les producteurs doivent encore livrer XNUMX XNUMX tonnes de pommes de terre, les XNUMX XNUMX dernières tonnes ne seront pas couvertes par le programme.
L'élaboration ci-dessus est un modèle sur la manière dont le programme sera développé. Il faut tenir compte du fait que les choses se dérouleront encore différemment si l'on estime ce montant maintenant. Le fait est qu’il s’agit d’une compensation financière et qu’il reste encore à éliminer le volume de pommes de terre. Cela s'applique certainement également aux pays voisins, où aucun système d'indemnisation pour les producteurs de pommes de terre n'est actuellement en préparation.