Carola Schouten, ministre de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire (LNV), a informé lundi 18 mai la Chambre des représentants par le biais d'un Lettre au Parlement informé de l'actualité de la politique du fumier. Cela inclut des nouvelles importantes pour l'agriculture arable. Par exemple, un épandage d'engrais vert obligatoire après la culture de pommes de terre sur un sol sablonneux n'est plus obligatoire. Les producteurs sur argile doivent prendre des mesures contre le ruissellement.
Des mesures sont incluses dans le programme d'action de la sixième directive sur les nitrates pour améliorer la qualité des eaux de surface. L'une de ces mesures - qui entrera en vigueur au 1er janvier 2021 - est que des mesures doivent être prises sur les sols argileux et lœss pour la culture sur billons afin d'éviter le ruissellement des eaux de pluie.
Mesure d'urgence
En construisant des seuils entre les crêtes, l'eau de pluie peut être retenue. Cela a l'avantage supplémentaire que l'eau de pluie ne s'écoule pas dans les endroits bas et empêche les émissions sur le terrain. Le secteur de l'agriculture arable craint que des averses extrêmes soient contre-productives. La législation permet donc de prendre des mesures d'urgence en cas de précipitations extrêmes et d'évacuer les eaux. Le ministre donne son accord aux gestionnaires de l'eau, après quoi une provision est ajoutée.
Pas d'engrais vert après les pommes de terre
Il y a aussi des nouvelles pour les producteurs de pommes de terre sur les sols sablonneux et lœssiques. Le semis obligatoire d'une culture dérobée pour cette culture a été supprimé. Le plan initial était qu'un engrais vert devait être semé au plus tard le 31 octobre, ce qui n'est pas toujours possible avec une récolte tardive. Cela a créé beaucoup de résistance de la part du secteur, à laquelle on répond maintenant. Cependant, la norme d'apport d'azote pour les pommes de terre de consommation et féculières est abaissée de 65 kilos par hectare lorsque la culture sur prairies déchirées est utilisée.
La taxe sur les engrais n'est pas stimulante
Le ministre aborde également le sujet de la "taxe sur les engrais", suggéré par certains députés. Schouten a chargé Wageningen Economic Research de mener des recherches sur ce sujet. La conclusion du rapport est que l'utilisation de phosphate provenant du fumier animal est presque maximale aux Pays-Bas. Il existe des possibilités pour l'azote, mais une taxe sur les engrais est considérée comme inefficace par WEcR. Une possibilité est le traitement du fumier de haute qualité, où le phosphate peut être exporté et l'azote du fumier animal peut être conservé. Les deux sont actuellement exportés. De telles chaînes de transformation doivent être stimulées par des subventions et ne sont pas disponibles pour le moment.
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