S’il n’en tenait qu’au Conseil de la santé, l’accélérateur serait encore poussé pour réduire la dépendance aux produits phytosanitaires. Selon l'organisation, la procédure actuelle d'autorisation des substances ne peut exclure tous les risques sanitaires. LTO réagit de manière critique.
Les conclusions du Conseil de la santé sont cette semaine publié dans la rubrique « Conseils de suivi en matière de protection des cultures et des riverains ». Ces dernières années, une importante étude d’exposition et une évaluation sanitaire ont été réalisées. La grande question est de savoir s'il existe un lien entre l'exposition aux produits phytosanitaires et le risque d'atteintes à la santé, comme la maladie de Parkinson. Selon des recherches étrangères, cela pourrait être le cas.
Les recherches néerlandaises sont moins prononcées, mais cela n’enlève rien à l’inquiétude. Le Conseil de la santé estime donc que, par mesure de précaution, le secteur agricole devrait s'attacher davantage à réduire sa dépendance aux produits phytosanitaires. Un conseil qui conforte le chemin déjà emprunté par le secteur, selon LTO Pays-Bas. Toutefois, accélérer ce processus nécessite de réunir les conditions préalables nécessaires.
Gardez également les cultures en bonne santé
"Bien qu'aucun effet nocif sur la santé n'ait été démontré, les risques ne peuvent jamais être complètement exclus. Nous soutenons donc l'avis du Conseil de la santé, mais cela doit nous être rendu possible", déclare Joris Baecke, responsable du portefeuille Plantes saines chez LTO Pays-Bas. Selon lui, le secteur est confronté depuis un certain temps à un certain nombre de goulots d'étranglement. "En plus des résidents locaux, nous devons également pouvoir maintenir les cultures en bonne santé."
Un goulet d'étranglement majeur est le manque d'alternatives suffisantes, rapporte LTO. Cela est dû en partie à la lenteur de l’admission des produits à faible risque et aux défis associés au développement de variétés résilientes.
Plus de continuité
Dans son avis, le Conseil de la santé souligne également, entre autres, que les producteurs n'accordent pas toujours une priorité suffisante à la sécurité du travail. Quelque chose avec lequel LTO n’est pas d’accord. «De nouvelles améliorations sont toujours possibles, mais les nombreux efforts déployés dans ce domaine ne doivent pas simplement être passés sous silence. Il ne faut pas oublier que la succession rapide de nouvelles règles et réglementations constitue par définition un défi. Une meilleure communication de la part du gouvernement est nécessaire, une plus grande continuité peut contribuer à une conformité encore meilleure.
Le Conseil de la santé recommande de bien enregistrer quels produits sont utilisés sur quelles parcelles et de mesurer périodiquement l'exposition des personnes aux produits phytosanitaires sur la base des produits de dégradation, par exemple dans l'urine. La grande majorité des producteurs néerlandais enregistrent leur consommation de substances depuis des années. LTO ne considère donc pas cela comme une nouvelle mission. Selon le groupe d'intérêt, cela est conforme aux conseils visant à mieux cartographier les voies d'exposition et à étudier l'efficacité des mesures restrictives.
Aucune règle locale
Enfin, le conseil recommande de continuer à améliorer la procédure d'admission, dans un contexte européen. LTO reconnaît que l'admission n'est pas une affaire exclusivement néerlandaise, mais souligne que la procédure d'admission doit être basée sur des connaissances scientifiques. De plus, les exceptions locales aux lois et réglementations nationales doivent cesser. Par cela, LTO fait référence, entre autres, à des règles plus strictes pour les terrains loués par le gouvernement, comme une interdiction du glyphosateet des plans de zonage avec des zones de pulvérisation supplémentaires.
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C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
[url = https: // www.boerenbusiness.nl/akkerbouw/artikelen/10888084/advies-gezondheidsraad-te-kort-door-de-bocht]Les conseils du Conseil de la santé sont trop myopes ?[/url]