La sécheresse persistante cause des maux de tête aux producteurs de carottes belges. La récolte ne peut presque avoir lieu que sur les parcelles irriguées et les kilos qui sont ensuite retirés des terres sont assez décevants. En outre, les exportations vers les pays d’outre-mer, tout comme aux Pays-Bas, ne se portent pas bien non plus.
La récolte des carottes précoces (fin juin/début juillet) se poursuit, mais en raison de la sécheresse persistante, elle n'est possible que sur des parcelles irriguées. Cette situation n’est pas courante pour les producteurs de carottes en Belgique et est donc quelque peu imprévue. "En revanche, la récolte de la carotte industrielle n'a pas encore commencé. Traditionnellement, cette carotte est récoltée fin octobre/début novembre", explique Dirk Vanparys, directeur commercial chez Bejo Zaden Belgique. "Néanmoins, le rendement financier sera soumis à de fortes pressions, car le stock est très faible dans de nombreux endroits et de nombreux jours de croissance ont été perdus au début."
Les « types de pâtisseries d'Amsterdam » sont désormais largement éclaircis. Pourtant, les résultats n’ont rien d’extraordinaire. "En raison des nombreux problèmes liés à la pression des pucerons, aux virus et à la chaleur intense du début/mi-août (même sur les parcelles irriguées), le rendement de cette variété est également à la traîne", explique Vanparys.
La sécheresse provoque des problèmes de qualité
Il est tombé moins de précipitations en Belgique ces dernières semaines qu'aux Pays-Bas. "Le résultat est que, dans de nombreux endroits, la croissance se limite à 'rester en vie' de la carotte", expliquait alors Vanparys. Les commerçants néerlandais constatent également qu'il y a de gros problèmes avec la carotte en Belgique. Ils ont annoncé la semaine dernière que pratiquement aucun kilo n'était ajouté. Selon Vanparys, on peut même voir que la récolte est "Il y a de l'oïdium dans la culture et nous voyons également du puceron lanigère des racines sur les racines des cheveux. Cela permet à la carotte d’absorber encore moins d’eau, ce qui entraîne un arrêt complet de la croissance. »
Ce ne sont pas les seuls problèmes causés par la sécheresse. "Dans de nombreux endroits, on constate que la carotte est déformée au fond à cause de la dureté du sol", explique Vanparys. La carotte est également moins lisse et quelque peu côtelée. Les problèmes étaient début août déjà visibles, mais se sont maintenant aggravés. "Certaines parcelles semées précocement et qui ont souffert de problèmes de pucerons et de virus restent inchangées, malgré la fertilisation et les précipitations du mois d'août. Là, la carotte est courte, uniforme et pointue."
L’exportation reste difficile
Net comme aux Pays-Bas, les exportations vers les destinations outre-mer sont également difficiles en Belgique. "Pour nous, cela est également dû en partie à la hausse des prix. Maintenant que les prix baissent légèrement, nous espérons pouvoir faire davantage." Mais la crise du coronavirus joue également un rôle à cet égard. "Les mesures concernant l'exportation de carottes changent parfois quotidiennement, tant en Belgique que dans les différents pays exportateurs. L'incertitude reste donc un facteur dominant dans le commerce." Les ventes pour le marché du frais se portent bien. Cependant, la demande supplémentaire créée par la crise du coronavirus s’est normalisée.