La campagne betteravière de Cosun Beet Company a débuté le mardi 22 septembre et l'objectif est de faire tourner toutes les usines à pleine capacité cette semaine. La récolte des betteraves a commencé dans des conditions sèches. La qualité en a-t-elle souffert ? Et quels sont les résultats dans les autres pays européens ?
Les nouvelles données de Cosun Beet Company (liées au début de la nouvelle campagne) montrent que le pourcentage de tare est actuellement d'environ 7 %. Le pourcentage de sucre est d'environ 16 %. Cosun rapporte également que les niveaux de sucre dans le nord du pays sont inférieurs à ceux du sud. Le transformateur ne peut rien dire sur le rendement des racines si tôt dans la saison. Les bonnes conditions météorologiques pendant la journée et les températures plus basses la nuit ont contribué positivement à la qualité ces dernières semaines.
Cosun s'attend cette saison à un rendement de 82 tonnes de betteraves sucrières par hectare, avec une moyenne de 13,9 tonnes de sucre. C'est stock que la moyenne sur 5 ans (-3%). Une moyenne de 5 tonnes de sucre par hectare a été récoltée au cours des 14,2 dernières années. La baisse des attentes est principalement due aux périodes de sécheresse de l'été dernier et aux conséquences du virus du jaunissement et de diverses maladies des feuilles, rapporte l'organisation.
L’Europe aussi traverse une période difficile
Ces thèmes jouent un rôle majeur non seulement aux Pays-Bas, mais aussi ailleurs en Europe. En France par exemple, les transformateurs s'attendent à une récolte de 80 tonnes par hectare, soit 10 % de moins que la moyenne quinquennale. Ceci est principalement dû aux dommages résultant de le virus du jaunissement de la betterave. En conséquence, la production de sucre devrait chuter entre 580.000 840.000 et 28 17 tonnes. Pour l’UE-XNUMX, la production de sucre devrait être nettement inférieure à celle de la saison dernière et pourrait même ne pas atteindre XNUMX millions de tonnes.
Dirk de Lugt, président de Royal Cosun, a rapporté plus tôt même si la culture de la betterave reste risquée. "Pendant des années, la betterave sucrière était une culture à faible risque. Cela a changé. Il faut désormais maîtriser la situation pour obtenir des résultats, car les années à venir resteront risquées." Il a notamment évoqué le nombre croissant de problèmes liés aux virus. C'est pourquoi De Lugt ne souhaite pas que des substances soient interdites avant qu'une alternative n'existe. "Qu'il s'agisse d'un produit alternatif, d'une lutte naturelle ou d'un élevage."