Nouveautés Protection des cultures
Violation plus fréquente de la Loi sur la protection des végétaux
L'année dernière, les entreprises cultivant des cultures arables et des légumes de plein champ ont plus souvent outrepassé la loi sur les produits phytopharmaceutiques et les biocides, selon une nouvelle étude de l'Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de consommation (NVWA). Le pourcentage de conformité pour l'année écoulée était de 83 %, contre 2013 % en 2015 et 86.
L'année dernière, la NVWA a effectué une mesure de conformité à la loi sur les produits phytopharmaceutiques et les biocides auprès de 183 entreprises qui cultivent des légumes de plein champ ou des cultures arables. Cela s'est traduit par un taux de conformité de 83 %. En bref, les règles ont été violées un peu plus souvent qu'en 2013 et 2015, où le pourcentage était encore de 86 %. L’année dernière, une attention particulière a été portée à l’utilisation des néonicotinoïdes. Un néonicotinoïde a été trouvé dans 2 des 133 échantillons, l’imidaclopride a été trouvé une fois dans les betteraves sucrières et le thiaméthoxame une fois dans les pommes de terre.
Ressources ou substances non autorisées
Selon le rapport de recherche de la NVWA, des substances non autorisées dans la culture concernée ont été trouvées dans 37 échantillons. Dans 3 cas, il s'agissait de substances interdites dans toutes les cultures. En outre, l'agence rapporte que 11% des entreprises enquêtées ont reçu une amende ou un avertissement pour une utilisation incorrecte de ces substances dans l'entreprise. Cela pourrait inclure l’utilisation de substances non autorisées en culture ou la violation des réglementations légales d’utilisation.
La NVWA écrit en outre que dans 3 % des cas, un avertissement ou une amende a été émis pour avoir en stock des substances qui ne sont plus autorisées. Par exemple, trois entreprises avaient en stock plusieurs produits phytosanitaires périmés, ce qui formait ensemble une grande quantité. Les exigences administratives n'ont pas été respectées dans 3 % des cas. Dans tous les cas, l’enregistrement des pulvérisations n’était pas en règle. Dans 5 des entreprises étudiées, il y a eu négligence, car en raison d'un nettoyage insuffisant ou inexistant du matériel de pulvérisation, des résidus se sont retrouvés dans une culture qui n'y appartenait pas.
L'intégralité du rapport est ici vue.
Kimberley Baker
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