Les nouvelles techniques d'élevage occupent les gens en Europe. La technologie avance alors que la législation est à la traîne est une plainte courante des éleveurs. En arrière-plan, il y a aussi une discussion sur la mesure dans laquelle les brevets sur les propriétés des plantes peuvent être enregistrés.
Divers groupes d'intérêt craignent l'émergence de monopoles, avec quelques grandes sociétés de sélection détenant les brevets. Les petits sélectionneurs ne sont donc pas en mesure de développer de nouvelles variétés sans violer les brevets existants. Selon les opposants, cela ralentit le développement de nouvelles variétés.
Large discussion
Un groupe de scientifiques de l'Université et de la recherche de Wageningen (WUR) préconise d'élargir le débat. René Smulders, Clemens van de Wiel et Bert Lotz de WUR ont publié leur article au début du mois Agronomie publié sur la compatibilité du droit de la propriété intellectuelle avec la durabilité de l'agriculture.
La propriété intellectuelle existe sous diverses formes, depuis les droits d'obtention végétale ou les brevets jusqu'aux noms de marque et à la culture sous contrat. Ces systèmes ont été mis en place pour que les sélectionneurs aient une chance de récupérer l'investissement nécessaire au développement d'une nouvelle variété. Un large accès aux nouvelles technologies et connaissances reste une exigence selon les scientifiques, même si le système actuel est réformé. Mais il faudrait accorder davantage d’attention dans le débat aux possibilités d’utiliser la propriété intellectuelle pour rendre l’agriculture plus durable.
La situation gagnant-gagnant
Les chercheurs donnent un exemple. Prenons par exemple une variété de pomme de terre présentant une seule résistance au phytophthora. En cultivant une telle variété dans le cadre d'un système contractuel, l'obtenteur peut constater que le producteur s'engage à pulvériser contre le phytophthora sur la base d'un système d'aide à la décision. Dans des circonstances normales, les producteurs doivent pulvériser beaucoup moins qu'avec une variété non résistante, tandis que le risque que la brûlure de la pomme de terre perce la résistance est maintenu aussi faible que possible.
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Ceci est une réponse à l'article de Boerenbusiness :
[url = https: // www.boerenbusiness.nl/akkerbouw/artikelen/10892885/octrooi-op-planten-kan-helpen-bij-verduurzaming]Les brevets sur les plantes peuvent contribuer à la durabilité[/url]