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Politique Directive Nitrates

Une crise de l'azote dans les grandes cultures également imminente ?

6 Juillet 2021 - Jurphaas Lugtenburg - Commentaires 31

Outre l'élevage, la crise de l'azote semble désormais toucher également les grandes cultures. Le problème ici n'est pas lié à la nature sensible à l'azote, mais à la qualité de l'eau. Pour éviter le lessivage des nitrates, le ministère de l'Agriculture envisage d'intervenir dans le plan de culture de l'agriculteur.

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Pour se conformer à la directive européenne sur les nitrates, un nouveau programme d’action doit être élaboré avant le 1er janvier 2022. Les préparatifs battent leur plein et des mesures très drastiques telles que l'obligation de cultures dormantes et l'interdiction des cultures sensibles au lessivage sont également en discussion pour ramener la teneur en azote des eaux souterraines et de surface en dessous des normes.

Aux Pays-Bas, la directive nitrates est liée à la directive-cadre sur l'eau. La dérogation pour les élevages est également étroitement liée au septième programme d'action Directive nitrates 2022-2025 (7AP). Étant donné que les objectifs en matière de qualité de l'eau du sixième PA n'ont pas été atteints partout, on s'attend - selon des sources - à ce que LNV n'hésite pas à prendre des mesures strictes.

Effort ciblé
Dans le septième AP, la ministre sortante de l'Agriculture, Carola Schouten, met l'accent sur une politique à trois volets. Il s'agit de l'élevage terrestre (dérogation), de l'élimination et du traitement du fumier dans les exploitations agricoles non terrestres et de la concentration sur des efforts ciblés dans les zones où la qualité de l'eau est à la traîne. Cette dernière est élaborée dans le septième PA et touche principalement le secteur des cultures arables.

Le ministre a écrit dans un lettre au Parlement du 13 avril: "Des plans de construction plus durables pour les cultures arables avec une plus grande utilisation de cultures dormantes et de cultures dérobées et moins ou pas de cultures sensibles au lessivage et de cultures récoltées peuvent conduire à une réduction du lessivage et du ruissellement des nutriments. Surtout si cela est ciblé dans ces zones. où la réalisation des objectifs en matière de qualité de l'eau est encore à la traîne. Ce sont des mesures drastiques.

Des propositions ambitieuses
Les enquêtes révèlent que des propositions très ambitieuses sont sur la table. Par exemple, selon des sources qui souhaitent rester anonymes, on parle d'une part obligatoire de fauchage ou de repos des cultures pour les agriculteurs de grandes cultures de 33% ou 40% dans le plan de construction. On parle également de l'élargissement obligatoire de la rotation des cultures sensibles au lessivage comme les pommes de terre, le maïs et les légumes, du semis obligatoire d'une culture dérobée après les pommes de terre et de la construction de bandes tampons. Selon des initiés, ces mesures pourraient être applicables dans les zones où les normes de qualité ne sont actuellement pas respectées, notamment sur les sols sableux de l'est et du sud du pays.

Le ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire a déclaré dans une réponse que les préparatifs étaient effectivement en cours pour le septième PA. Nous travaillons sur différents rapports et après l'été, un forfait sera proposé pour une consultation Internet sur laquelle chacun pourra donner son avis. Aucune annonce ne peut encore être faite sur le contenu. "Mais en fin de compte, c'est aux hommes politiques de faire des choix", a déclaré un porte-parole.

Les présages sont mauvais
Le sixième programme d'action qui se déroule jusqu'à la fin de cette année montre déjà que des changements importants sont en cours. Les mesures prévoyant une culture dérobée obligatoire après les pommes de terre sur des sols sableux et loess, qui doivent être semés au plus tard le 31 octobre, ainsi que la fertilisation obligatoire des rangs avec du fumier animal dans le maïs ont finalement été abandonnées. Celles-ci ont été remplacées par une réduction de la norme d'utilisation de l'azote après l'arrachage de l'herbe dans les pommes de terre et par un décalage de la période d'épandage du fumier du 15 février au 1er avril dans le maïs. Également mesure de seuil dans la culture de pommes de terre a ensuite été annulée à la dernière minute.

Cette fois, des mesures drastiques semblent presque inévitables, s’attendent les initiés. Le dossier du fumier a également été déclaré controversé. L’actuel cabinet sortant ne peut donc pas simplement prendre des décisions sur ce sujet. Le septième AP a un délai de 10 mois à Bruxelles. Cela signifie que si les plans sont présentés après l’été et qu’une décision peut être prise rapidement, la clarté ne sera qu’à l’été 2022. En pleine nouvelle saison, les mesures devraient déjà être en vigueur.

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