Un apiculteur allemand souhaite tenir une entreprise agricole pour responsable des dommages qu'il a subis du fait de l'utilisation de produits phytosanitaires (GBM). Des concentrations de glyphosate dépassant la norme ont été trouvées dans le miel et la cire d'abeille. Qui est responsable de cela?
Le tribunal de Francfort-sur-l'Oder doit examiner cette question dans le cadre d'une affaire civile intentée par l'apiculteur Sebastian Seusing. En 2019, le miel et la cire d'abeille de Seusing étaient invendables et ont dû être détruits car la concentration de glyphosate était 152 fois supérieure à la norme. 550 kilos de cire et de miel ont ainsi été perdus, soit une perte d'environ 70.000 XNUMX € selon l'apiculteur.
L'apiculteur accuse l'entreprise agricole d'agir avec négligence. Fin avril, du glyphosate a été utilisé sur une parcelle proche des ruches. Les abeilles ont apporté cette substance à la ruche via le pollen et le nectar, explique-t-il.
Mauvaise communication
Le directeur de l'entreprise agricole critique ce qu'il considère comme une mauvaise communication de l'apiculteur. Il dit qu'il ne peut pas savoir ce qui se trouve à proximité de l'entreprise de 3.000 3 hectares et que, s'il avait eu connaissance des ruches, il aurait pu prendre des mesures. Cependant, l'apiculteur précise que les abeilles ont un rayon d'action de XNUMX kilomètres et qu'il est impossible d'informer tous les agriculteurs de cette zone à chaque déplacement des ruches.
Il y avait également une incertitude quant à savoir si les ruches étaient autorisées à être placées là où elles se trouvaient. Seusing avait obtenu l'autorisation du gestionnaire forestier berlinois Berliner Forst, mais il n'est probablement pas propriétaire du terrain. Le propriétaire - l'agence immobilière de Berlin - a tout loué à l'entreprise agricole. Pour gagner en clarté, il faut examiner les contrats.
Le verdict est attendu le 14 septembre. Si l'apiculteur est jugé en sa faveur, cela pourrait être un signal important de la part du juge. Jusqu’à présent, les apiculteurs étaient presque toujours responsables des dommages causés par des facteurs externes.
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