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Analyse Grains et matières premières

Blé sur Matif continue là où il s'était arrêté vendredi

7 mars 2022 - Jurphaas Lugtenburg - Commentaires 2

La cotation du blé sur le Matif poursuit la tendance de la semaine dernière. À la clôture du marché le vendredi 4 mars, la question était de savoir si le contrat de mars était trop élevé ou celui de mai trop bas. Une réponse claire a été donnée.

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Le contrat de mars s'est clôturé vendredi 4 mars à 393,75 € et celui de mai à 371,75 € la tonne. Cependant, avec l’expiration du contrat de mars, ces prix devraient se rapprocher. C'est arrivé ce matin. Le contrat de mai s'est ouvert à 400,50 € la tonne. C'est 0,50 € de plus que le contrat de mars ouvert le 4 mars. Dans les premières heures de la journée de bourse, le cours a encore augmenté, atteignant un sommet de 412,50 € la tonne. A l'heure où nous rédigeons cet article, le prix est de 410,25 € la tonne, soit une hausse de plus de 10 % par rapport au cours de clôture avant le week-end.

Les nouvelles récoltes augmentent également encore
Les contrats pour la nouvelle récolte affichent également une augmentation significative. Le contrat de septembre s'élève à 340,50 € la tonne. Cela représente une augmentation de 7,75% par rapport au cours de clôture précédent. Le contrat pour mai 2023 est désormais également supérieur à 300 € la tonne, à 313,75 € la tonne, soit une augmentation de 6 %. La cotation du blé à la CBoT de Chicago montre une situation similaire. Une fois de plus, les prix du blé (avec une hausse d'environ 7%) se frottent à la limite journalière utilisée à la bourse américaine.

Le ministère chinois de l'Agriculture a annoncé de mauvaises nouvelles concernant l'état du blé d'hiver. L'agence de presse Reuters rapporte que la situation du blé dans ce pays asiatique est la pire jamais connue. Les pluies de l’automne ont considérablement retardé les semis sur environ 33 % de la superficie. Pourtant, le ministre chinois Tang Renjian fonde de grands espoirs sur les récoltes céréalières. "La politique est bien élaborée, il y a un soutien technique et un développement et la météo s'améliore." Une bonne récolte est possible pour les céréales d'été, rapporte le ministre.

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