Les cours des céréales sur le Matif continuent d'augmenter. Sur la CBoT, en revanche, le prix du blé a été sous certaines pressions. Le maïs et le soja sont à nouveau en hausse. L'évolution en Ukraine est un facteur déterminant et le marché réagit donc plus fortement aux évolutions dans d'autres domaines.
La cotation du blé sur le Matif continue d'augmenter. Hier, le contrat de mai a clôturé en bourse à 384,50 € la tonne. Cela représente une augmentation de 5,50 € par rapport à hier. Les contrats pour la nouvelle récolte ont augmenté avec de légères différences entre les différents mois de plus de 4 € par tonne. Le contrat de septembre s'élève à 346,75 €, diminuant à 325 € la tonne pour le contrat de mai 2023. Le cours du blé à la CBoT a légèrement reculé et a clôturé en baisse de 1 %. Le maïs et le soja ont en revanche clôturé en hausse sur la CBoT.
Des récoltes attendues en baisse en Argentine
Le commerce suppose que la demande de maïs et de soja en provenance des États-Unis sera plus forte. La bourse des céréales argentine a révisé à la baisse les prévisions de récolte pour le pays hier (23 mars). La cause de ces nouvelles prévisions est la sécheresse qui a frappé le pays au début de cette année. De telles nouvelles ont un effet immédiat sur les prix dans le marché tendu actuel. L'Argentine est le deuxième exportateur de maïs et l'un des principaux exportateurs de soja.
De Union Européenne a annoncé hier des mesures visant à augmenter la production agricole. L’UE se sent obligée d’intervenir en raison de la perte probable des exportations ukrainiennes pendant une période plus longue. L'UE accorde cette année une exemption pour cultiver des terres en jachère et il y aura un programme de soutien financier auquel pourront prétendre les secteurs agricoles les plus touchés par la guerre.
Le ministre ukrainien de l'Agriculture démissionne
Le ministre ukrainien de l'Agriculture, Roman Leshchenko, a démissionné, ont rapporté plusieurs sources. Cependant, la raison est encore inconnue. Plus tôt cette semaine, Leshchenko a annoncé que la superficie des cultures d'été en Ukraine serait probablement réduite de moitié cette année par rapport aux prévisions avant l'invasion et que les cultures d'hiver subiraient également des dégâts importants.