Les prix du blé sur la cotation internationale ont subi une légère correction hier. Selon certains analystes, il s'agit là d'une petite tache sur la réputation d'une semaine de négociation qui a connu un flux positif au premier semestre.
Le contrat de blé de mai sur le Matif à Paris a clôturé jeudi 24 mars à 376,50 € la tonne. C'est 8 € de moins qu'un jour plus tôt. Les contrats pour la nouvelle récolte ont également pris un peu de recul. Le contrat de septembre a clôturé à 342,50 € la tonne (-4,25 €) et celui de mai 2023 a clôturé à 324,75 € la tonne (-0,25 €). Le prix sur le CBoT a suivi une tendance similaire et a également perdu un peu hier soir. Selon les experts, les cotations sont toujours en passe de clôturer au-dessus du cours de clôture de la semaine dernière, le vendredi 25 mars.
Les ruptures d'approvisionnement en provenance de la région de la mer Noire constituent actuellement une base solide pour le marché des céréales. La baisse des prix peut en partie être attribuée aux informations en provenance d’Égypte. Le pays d'Afrique du Nord est en pourparlers avec l'Argentine, la France, les États-Unis et l'Inde sur les futures livraisons. Mais le ministre responsable a déclaré qu'il ne voyait pas la nécessité d'acheter immédiatement du blé sur le marché mondial.
Céréales du jour à thème
Le jeudi 24 mars, la Journée thématique des céréales a été organisée pour les acteurs néerlandais du marché des céréales. « Le blé néerlandais destiné à la consommation humaine » était le thème central. Presque tous les acteurs de la chaîne sont ouverts à cela et la culture du blé panifiable est tout à fait possible aux Pays-Bas. Le gros problème est de savoir qui va payer le coût supplémentaire ? Les variétés fourragères donnent un rendement à l'hectare plus élevé et sont donc susceptibles de rester en tête ; surtout dans le nord du pays.
Les producteurs s’intéressent aux variétés en boîte, mais l’équilibre doit rester le même. Une autre question qui s’est posée est la suivante : voulez-vous vraiment effectuer ce changement ? Plusieurs intervenants du public ont fait remarquer que le blé fourrager est également absolument nécessaire pour fournir aux consommateurs du lait, de la viande et des œufs, par exemple.