Les cotations du blé sur le Matif et la CBoT ont clôturé au plus haut depuis deux semaines. Cela est dû en partie à la guerre en Ukraine. L’attention se porte également désormais sur les développements dans d’autres régions. Le rapport Crop Progress du Département de l’Agriculture des États-Unis en fait partie.
Le contrat de mai sur le Matif à Paris s'est élevé lundi 11 avril à 379,50 euros la tonne. C'est 6,75 € de plus que le cours de clôture du week-end et c'est aussi le prix le plus élevé depuis deux semaines. Les contrats pour la nouvelle récolte se multiplient également. Le contrat de septembre a augmenté de 7,50 euros à 358,25 euros par tonne et celui de décembre à 351,50 euros par tonne. Les contrats du second semestre se rapprochent donc encore davantage de la limite des 350 € la tonne. Mars 2023 s'élève à 348,25 € la tonne et mai 2023 à 346,50 € la tonne.
Sur le CBoT de Chicago, le contrat de mai s'est élevé à 1.081,25 366 $ le boisseau. Cela représente environ 2,8 € la tonne. Cela représente une augmentation de 3% par rapport à la précédente cotation de clôture. Les contrats pour la nouvelle récolte ont également augmenté de près de XNUMX %.
Attente modérée
Les semis de blé et d'orge de printemps sont en avance sur la moyenne quinquennale, rapporte le ministère américain de l'Agriculture. Concernant le blé, 6% de la superficie prévue est en terre, contre 5% par rapport à la moyenne quinquennale. Pour l'orge, c'est 11 % contre 8 %. L'évolution du blé d'hiver a été jusqu'à présent similaire à celle de l'année dernière, mais reste légèrement en retrait par rapport à la moyenne. A la date de référence, 5 % l'étaient à l'oreille, contre 6 % en moyenne. La condition est encore plus importante. Parmi les blés d'hiver, 32 % sont classés « bon » ou « excellent » et 36 % sont « pauvres » ou « très pauvres ». La moyenne quinquennale montre un ratio de 53 % de « bon » ou « excellent » et de 17 % de « mauvais » ou de « très mauvais ».
Ces chiffres indiquent clairement une baisse des rendements du blé, estiment les analystes. Les rendements à l'hectare sont en partie inférieurs, mais des avertissements sont également émis selon lesquels une partie de la superficie pourrait ne pas être récoltée du tout. Surtout dans les vastes zones du sud des Prairies - où les gens sont habitués à de faibles rendements à l'hectare - il ne vaut pas la peine de récolter si la sécheresse persiste. Les coûts de battage (main d'œuvre, carburant et machines) sont alors supérieurs aux rendements, malgré les prix des céréales relativement élevés.