Le commerce des carottes reste difficile. L'offre est trop élevée par rapport à la demande. L'Europe de l'Est jouit encore d'une bonne présence sur le marché, mais cela ne s'arrête pas là. Selon les flushers, il s’agit d’essayer de trouver du travail.
La différence de prix entre les carottes nouvelles provenant du sud de l’Europe et les carottes stockées aux Pays-Bas est relativement importante. Selon les initiés, la demande de carottes néerlandaises reste donc relativement intacte. C’est également l’un des rares points positifs du marché de la carotte. Les marges sont actuellement très minces et la demande est limitée par un stock européen relativement important. Les écarts, qui créent l'ambiance sur le marché, ne veulent tout simplement pas disparaître.
Qu'est-ce que ça donne
Les prix des carottes varient considérablement. Un producteur ayant de très bonnes carottes près d'un laveur - et qui a encore besoin de quelques carottes - peut, avec beaucoup de chance, gagner encore 40 € par caisse. Si vous êtes plus éloigné et/ou que la qualité n’est pas excellente, le prix baissera rapidement. "C'est un test de lavage et si la qualité nous plaît, nous faisons une offre", explique un laveur. "Neuf fois sur dix, vous avez des carottes. Les producteurs aimeraient s'en débarrasser." Le cours DCA de la carotte B s'élève cette semaine entre 4 et 8 € les 100 kilos. La plupart des transactions s'effectuent au bas de la cotation.