La sécheresse et la chaleur entraînent des prévisions de rendement inférieures aux prévisions initiales dans diverses régions d'Europe, selon le Centre commun de recherche (JRC) de la Commission européenne. Malgré cela, les récoltes d’été obtiennent des résultats supérieurs à la moyenne, mais les précipitations restent désespérément nécessaires.
Les récoltes en Europe ont été supérieures à la moyenne jusqu'en mai dernier, après avoir bien survécu à l'hiver doux et le printemps s'est également révélé bon pour les récoltes dans de nombreux cas. La sécheresse persistante, combinée à la chaleur, a rendu les cultures moins florissantes dans diverses régions d'Europe. En particulier dans le sud-ouest de l'Europe, mais aussi dans la zone autour de la mer Baltique, les prévisions de rendement ont été revues à la baisse dans l'édition de juin du rapport. Bulletin JRC-Mars.
Les céréales souffrent
Les prévisions de rendement deviennent de plus en plus représentatives à mesure que la période des vendanges approche. La récolte des céréales approche à grands pas et semble se situer presque exactement à la moyenne quinquennale avec une moyenne de 5,50 tonnes par hectare. Ce chiffre est toutefois inférieur aux prévisions de mai, où un rendement de 5,60 tonnes par hectare avait été prédit par le CCR. Cela est principalement dû au blé qui, avec 5,56 tonnes par hectare, est 1% inférieur à la moyenne quinquennale. Contrairement au blé, le rendement prévu pour l’orge est légèrement supérieur à la moyenne quinquennale. Le maïs est également en ligne avec les autres années, mais cette prévision repose principalement sur des tendances historiques car la saison de croissance est encore très précoce. Le maïs n'est en mauvais état presque nulle part en Europe.
Le fait que le blé ait été ajusté à la baisse est dû à l'extrême sécheresse et chaleur c'est le cas dans plusieurs régions, comme l'Espagne, l'Italie et la France, mais aussi le sud de l'Allemagne. Cela pourrait également entraîner une production encore plus faible au cours de la période à venir, compte tenu de la chaleur extrême déjà attendue cette semaine. En Europe de l’Est, la température est beaucoup plus douce, mais les précipitations sont également un facteur déterminant. Le mois de mai a connu des averses occasionnelles, ce qui signifie que la sécheresse extrême n'est plus un problème pour le moment. Mais cela ne suffit pas pour les céréales et les rendements n’augmentent pas.
Pommes de terre au-dessus de la moyenne
Les prévisions de rendement pour les cultures d'été, comme la betterave sucrière, la pomme de terre et le soja, indiquent toujours des rendements supérieurs à la moyenne, selon le CCR. Grâce aux bonnes conditions de croissance, notamment la température et le soleil, les cultures ont pu bien se développer dès le début. De bons rendements sont attendus, notamment en Europe occidentale, qui reposent actuellement en grande partie sur des tendances historiques. Pour les pommes de terre, le rendement en Europe est de 35,7 tonnes par hectare, soit 5,2 % de plus que la moyenne quinquennale. La betterave sucrière se porte également bien en Europe avec un rendement moyen prévu de 78,1 tonnes par hectare. C'est 5,4 % de plus que la moyenne quinquennale. Dans tous les cas, la période de chaleur à venir aura un impact négatif sur les rendements. Surtout s'il n'y a pas suffisamment de précipitations dans la période suivante.