Les premiers chiffres du contrôle de suivi des plants de pommes de terre seront négatifs cet automne. Les résultats montrent de nombreuses réactions virales, notamment dans les jeunes tribus et les classes supérieures. De plus, de nombreuses revérifications sont demandées, ce qui signifie que les résultats peuvent parfois prendre plus de temps avant d'être connus.
Au total, le pourcentage national de réduction au sein du Service d'Inspection générale néerlandais (NAK) est d'environ 35 %, selon plusieurs initiés. Cela signifie que la réduction est déjà considérablement plus élevée que l'année record 2018, qui a clôturé l'audit de suivi avec un pourcentage de réduction de 25,2 %.
Les chiffres sont décevants, mais le fait que les réductions soient si importantes ne tombe pas de nulle part dans le secteur des plants de pommes de terre. Après un semis tardif au printemps et une pression précoce et très forte des pucerons alors que les plantes étaient à peine au-dessus de la surface, les infections se produisaient déjà fréquemment. Le virus est alors peu ou pas visible dans la feuille et la sécheresse qui a suivi n'a pas rendu la sélection aisée. Plus tard au cours de la saison de croissance, le virus primaire a été régulièrement détecté dans diverses variétés. Cela a vraiment déclenché la sonnette d’alarme.
Pas de flèche à dessiner
Un tour d'horizon du secteur des plants de pommes de terre montre qu'il n'y a aucun point à tirer des résultats de l'inspection de suivi. Le virus Y de la pomme de terre est fréquemment trouvé dans les jeunes tiges (comme la deuxième année) et dans les vieilles. Là où rien n'était visible sur le terrain, les contrôles de suivi sont très décevants et c'est du coup un E ou un A. Même dans les variétés qui ont une tolérance raisonnable au virus, le NAK compte plus de réactions que les autres années. Cette année, pour la première fois, le virus de l'enroulement des feuilles sera à nouveau testé, ce qui fait une nouvelle apparition dans la culture de la pomme de terre. Le virus semblait avoir presque disparu, mais il est devenu plus courant ces dernières années. C’est pourquoi le NAK a recommencé à tester cela.
Les nombreuses réductions de plants de pommes de terre entraînent de nombreuses réinspections au NAK et le prélèvement d'échantillons de virus élargis. Ces demandes occupent une grande partie de la capacité de traitement disponible et cela se traduit par des délais de traitement plus longs. Surtout pour les variétés qui doivent être expédiées tôt pour l'exportation, il y a des contraintes de temps et elles sont avancées. De plus, un bilan doit être établi pour certaines races afin de déterminer le nombre de tonnes d'une classe. La classe E ou A peut faire une grande différence dans les opportunités d’exportation à l’étranger. De plus, les pommes de terre sont généralement plus longues et plus déformées que les autres années en raison de la saison de croissance extrême, ce qui signifie que les tests prennent plus de temps. En moyenne, une enquête dure environ 25 % plus longtemps.
Producteur de pommes de terre de semence
Le pourcentage de réduction actuel ne facilite pas la planification des superficies de plants de pommes de terre pour l'année prochaine. Certes, les réactions virales dans les millésimes plus jeunes obligent le vigneron à choisir d'autres variétés ou à effectuer des achats. Planter un lot contenant beaucoup de virus comporte beaucoup de risques et peut également être une source de transmission du virus à d'autres variétés au cours de la saison. De plus, les « moindres » réponses virales devront être examinées dans certaines races afin de maintenir la proportion de classes supérieures.