La demande de légumineuses riches en protéines telles que les haricots, les pois chiches et les lentilles augmente dans le monde entier, selon un récent rapport de Rabobank. En conséquence, le commerce international se développe et la production augmente dans divers pays. Pourtant, le marché pourrait mieux se développer, estime la banque. La condition est que le marché des légumineuses devienne plus transparent.
Selon la banque, l'intérêt pour les légumineuses augmente car elles améliorent naturellement le sol et éliminent les émissions de l'air. Cet aspect suscite un enthousiasme particulier dans les économies développées. Dans ces économies, les substituts de viande fabriqués à partir de cultures riches en protéines suscitent un intérêt particulier. La popularité augmente également sur les marchés émergents. Dans ce pays, cependant, la popularité de la légumineuse entière est alimentée par la position des légumineuses en tant que source de protéines bon marché.
Marché Groeimarkt
En conséquence, le commerce international des légumineuses augmente. Depuis 2015, les exportations mondiales ont augmenté de 29 %. Selon la banque, la croissance annuelle est de 3 %. D’ici 2024, la banque s’attend à ce que 21 millions de tonnes de légumineuses soient exportées par an. Cela représente 20 % de toutes les légumineuses riches en protéines produites en un an. Les pois secs, les pois chiches et les lentilles s'en portent particulièrement bien. En moyenne, les exportations de ces catégories ont augmenté de 68%.
La demande accrue attire de nouveaux marchés. Par exemple, la production russe de pois secs a considérablement augmenté et la production argentine de toutes sortes de haricots a considérablement augmenté, selon Rabobank. Les cartes sont également rebattues en termes de traitement. La Turquie est ainsi devenue un transformateur central des haricots consommés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Manque de transparence
Toutefois, malgré la croissance, selon Rabobank, le potentiel reste inexploité. Le manque de transparence ralentit les échanges, estime la banque. En raison du manque de données publiques, le marché des légumineuses riches en protéines n’est pas un marché de matières premières malgré sa taille. Selon les analystes de la Banque, cela ralentit le potentiel d'investissement. Selon la banque, si le marché devenait plus transparent, il pourrait transcender sa position de niche actuelle.