En 2015, René Mesken a repris l'entreprise de son père à Appelscha, en Frise, et a acheté un nouvel emplacement où il a déménagé. Il loue des terres agricoles dans tout le nord des Pays-Bas, de Stadskanaal à Leeuwarden. L'année dernière, il a géré environ 300 hectares, sur lesquels il a cultivé des pommes de terre, des oignons, des betteraves et du maïs. Mais pour l’année à venir, il a décidé de cultiver uniquement des pommes de terre et d’abandonner les autres cultures.
Cette année, il a stocké 8.000 XNUMX tonnes de pommes de terre, qu'il avait déjà vendues en juin dernier. Il cultive tout pour Jan Bakker, avec qui il a un contrat de sol. De plus, il partage les bénéfices, ce qui s'est avéré très rentable ces dernières années. Il ne considère pas la réglementation comme un obstacle majeur. « Si vous n’avez aucune influence sur quelque chose, vous devriez le laisser tomber. Cela n’a aucun sens », estime-t-il. Si le gouvernement devait limiter la production, il estime que cela serait bénéfique car le mécanisme du marché serait supprimé du marché, ce qui bénéficierait en fin de compte à la stabilité.
René est critique envers les techniques innovantes car il estime qu’elles ne génèrent pas d’argent. Il constate que de plus en plus de personnes sont réticentes au risque et que cela lui donne parfois l'impression d'être lassé. « On n’a pas le droit de prendre des risques, mais quel genre de risque prend-on vraiment aux Pays-Bas ? » dit-il. Il estime que de nombreuses personnes recherchent la sécurité en dehors d’elles-mêmes, ce qu’il considère comme un problème social. Il prend lui-même les risques. L'année dernière, il a planté des pommes de terre jusqu'à fin juin. « Vous pouvez vous plaindre de la difficulté des choses ou continuer à avancer. Vous n'avez aucune influence sur la météo. »
René fait une annonce dans le journal et voit qui se présente. « Aujourd'hui, tout vient à moi dans la vie et j'y crois. C'est pour cela que je rencontre les bonnes personnes. » Pour le Crop Tour, René cultive la variété de pomme de terre Innovator sur une superficie d'environ 30 à 40 hectares. Parce qu'il se trouve à la frontière d'une zone de verrues, il n'est pas autorisé à cultiver des Innovateurs partout. Il a une vision claire de l'agriculture : il estime que les oignons sont parfois bénéfiques et parfois non, ce qui le rend non rentable pour lui. René agit beaucoup au feeling et estime que le marché de l'oignon n'est pas au beau fixe en ce moment. Le plus beau moment de la saison de croissance est la paix qu'il peut trouver à tout moment, surtout au printemps quand il y a de l'eau sur la terre. « Restez calme, cela s’applique à tout », dit-il. Il considère la hausse des prix des terrains comme une conséquence logique de l’inflation. « L’argent perd de sa valeur, donc les prix augmentent. » Il se considère comme un créateur de tendances plutôt que comme un suiveur de tendances et ne se soucie pas beaucoup des autres.
Son père est passé de l'élevage à l'agriculture à la fin des années 70. René se considère avant tout comme un manager : il organise tout et veille à ce que chacun soit à la bonne place. Il laisse le métier à Jan Bakker. Il se pose et pose aux autres la question : est-ce que tu fais cela parce que tu le veux ou parce qu’on t’a appris à le faire de cette façon ? Il est important pour lui d’y réfléchir consciemment et de déterminer comment il veut vraiment le voir.
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