Le marché néerlandais de l'oignon semble se trouver dans une situation extrêmement désastreuse. Les ventes d’oignons sont en baisse, ce qui signifie que le choix du lot à traiter en premier est une question d’essais et d’erreurs. Le temps chaud fait de plus en plus de victimes, obligeant les acheteurs à s'abstenir parfois de transformer les oignons achetés plus tôt.
Le problème le plus courant pour s'abstenir de transformer les oignons est la fusillade. Maintenant que les prix de l'oignon ont de nouveau atteint un point bas, les risques liés à un marché de l'oignon vulnérable sont évités autant que possible. Cependant, dans une situation comme celle dans laquelle se trouve actuellement le marché, il est difficile de réussir pour toutes les parties.
Le producteur recherche la certitude
Ce qui est particulièrement frappant, c'est le mouvement des producteurs cette semaine. La prise de conscience que cette saison pourrait être terminée devient de plus en plus claire. Cela garantit au moins une connexion logistique avec un processeur. De cette façon, on a la « garantie » qu'il y aura quelqu'un qui finira par ramasser les oignons.
Dans ces périodes où la demande d'oignons disparaît lentement, les transformateurs sont heureux d'avoir leur propre clientèle. C'est là que se porte toute l'attention. Malgré toute la demande qui l’entoure, la lutte sur les prix est en cours. Quoi qu’il en soit, il est clair qu’aux prix actuels, les rendements sont sous pression, tant pour les producteurs que pour les négociants.
Y a-t-il encore de la lumière à l'horizon ?
La grande question est de savoir s’il y a encore de la lumière à l’horizon pour les ventes d’oignons cette saison. Le diable pourrait certainement être dans la queue, d’autant que la nouvelle récolte apparaîtrait plus tard. En revanche, la chaleur a été globalement bonne pour les cultures, même si de la pluie serait la bienvenue, notamment dans les zones sableuses.
De nombreux transformateurs ne pensent pas encore à la nouvelle saison de l'oignon. Le stock d’anciennes récoltes est pour l’instant largement suffisant. Compte tenu des oignons exportés cette saison, c’est remarquable. En effet, de nombreux producteurs n'ont eu qu'une récolte d'oignons très normale (CBS : 52,9 tonnes brutes par hectare). La qualité généralement bonne de la récolte fait passer au second plan l’envie d’oignons nouveaux.
L'intérêt est limité
Le fait que l'intérêt pour la nouvelle récolte d'oignons soit actuellement limité se reflète dans les chiffres des importations d'oignons en provenance de Nouvelle-Zélande. Le chiffre des importations vers l’Europe continentale est en retard d’environ 10.000 XNUMX tonnes par rapport à l’année dernière. De plus, les détaillants semblent se tourner vers les nouveaux oignons dans les rayons des magasins plus tard.