Les agriculteurs qui ont encore des carottes ou des oignons en stock se trouvent dans une situation extrêmement sombre. Le commerce des carottes en particulier est déplorable. Il faut chercher des acheteurs dans l'élevage. Il y a plus d'acheteurs pour les oignons, même s'il n'y a pas d'équilibre pour le producteur. Il est important de vider le hangar.
Alors que le marché de l’oignon a connu une certaine reprise, les producteurs de carottes de stockage ont connu une saison désastreuse. A leur apogée, les cours boursiers ne dépassaient guère les 10 euros. Les commerçants peuvent facilement en énumérer les causes : la Russie confinée, l’absence de demande de la Pologne, la stratégie allemande consistant à posséder d’abord ses propres carottes et une superficie en croissance constante. Il s’agit d’un scénario catastrophique pour le producteur.
Carotte derrière le hangar
Pour les producteurs qui possèdent encore des caisses de carottes, et ils sont nombreux, il est important de se débarrasser de leur produit. Des curiosités sont recherchées. Des soirées de bonne qualité se dirigent progressivement vers la Pologne ou ailleurs dans le bloc de l’Est. Si la qualité n'est pas au rendez-vous, la question est de savoir si le producteur souhaite engager des frais de rinçage. Environ 10 euros la boîte. La carotte entre dans l’alimentation animale ou dans le biodigesteur. Ceux qui ne veulent pas engager de frais supplémentaires jettent leur produit « derrière le hangar ».
Deviner des chiffres
Les agents de la commission et les commerçants osent à peine dire combien de tonnes d'oignons ou de caisses de carottes se trouvent encore dans les hangars et entrepôts frigorifiques néerlandais. Pour la carotte, les chiffres se situent entre 40.000 60.000 et 30.000 60.000 cartons. Pour les oignons, les couloirs parlent d'un volume compris entre XNUMX XNUMX et XNUMX XNUMX tonnes sans cuivre. Il existe de nombreux agriculteurs avec des granges (partiellement) pleines, notamment dans la province du Flevoland.
La nouvelle récolte n’apporte aucun soulagement
Les initiés ont peu d’espoir pour la nouvelle saison des carottes. La superficie des premières carottes est tout simplement beaucoup trop grande. Un retrait rigoureux est nécessaire pour éviter de futures déceptions. Une quantité considérable de carottes précoces est désormais disponible en France et en Espagne. Cela laisse peu d’espoir pour les ventes aux Pays-Bas. D'autant plus que l'Allemagne et la Belgique donnent la priorité aux produits cultivés localement. Les Pays-Bas, en tant que combleurs, paient la facture. Il n'y a que des opportunités en cas de mauvaise récolte.
Base polonaise pour les oignons
Les bruits du marché de l’oignon montrent que le commerce ici est moins en baisse. Les commissaires sont convaincus que toutes les granges seront vides, sans que les partis ne retournent sur leurs terres. Ce n'est que la solution pour la pire qualité, même si un digesteur n'offre pas cette option.
Les entreprises d'épluchage en Pologne sont actuellement un client important, car elles reçoivent des oignons de qualité moyenne à bonne pour un montant de zéro euro. Les meilleures fêtes, et il y en a encore beaucoup, sont offertes par les producteurs pour 1 à 2 euros. Les trieurs et exportateurs utilisent ce produit pour répondre à la demande africaine. Compte tenu de la qualité et du niveau des prix, cela se poursuivra jusqu'à début juillet. Le Brésil n'est plus sur le marché. Ils ont leur propre récolte. De plus, les exportateurs n’osent plus envoyer leurs produits actuels à l’étranger.
Vivre de vieux oignons
Les premiers oignons d'hiver devraient être récoltés à la fin de ce mois, suivis des oignons début juillet. Ils sont légèrement en retard. De plus, la superficie est estimée plus petite. Cependant, ce produit est principalement destiné à approvisionner les grandes surfaces européennes. Un prix plancher pour les vieux oignons offre peu de perspectives pour les oignons. Tant que l’ancienne récolte n’est pas épuisée, le marché n’optera pas rapidement pour un produit plus cher. Cela signifie que le producteur d’oignons est épargné du scénario de la culture des carottes.
Photo de couverture : Arie van Os (@arievanos1).
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Cela cadre bien avec la sauvegarde des sols, il faudra cultiver moins intensément, plus de céréales dans le plan de culture et moins de carottes et d'oignons, de chicorée, etc. Mais pour beaucoup, cela ne sera pas possible pour la banque. Cependant, le vent fait tourner le navire.
Agri a écrit:Cela cadre bien avec la sauvegarde des sols, il faudra cultiver moins intensément, plus de céréales dans le plan de culture et moins de carottes et d'oignons, de chicorée, etc. Mais pour beaucoup, cela ne sera pas possible pour la banque. Cependant, le vent fait tourner le navire.
Être capable de mal agir est un pur non-sens. L'offre et la demande sont les seules choses qui déterminent le prix
Le problème est qu'il y a maintenant tellement de connaissances et de conseils en matière de cultivation à l'étranger qu'ils peuvent certainement faire aussi bien là-bas qu'ici.