Les exportations néerlandaises d'oignons vers le Royaume-Uni ont enregistré une forte croissance pour la saison 2016-2017. Pourtant, les conséquences néfastes d’un Brexit se profilent. C’est dans le secteur des exportations d’oignons que l’on craint le plus les risques de change. C'est ce qu'affirme Gijsbrecht Gunter, président de la Holland Onion Association.
L'émission matinale de la radio d'information BNR a évoqué mardi 19 juillet les conséquences du Brexit pour l'agriculture et l'horticulture néerlandaises. Le monde des affaires néerlandais sera probablement plus durement touché par le départ des Britanniques que d’autres pays. C'est la conclusion que tire ABN Amro, a expliqué l'économiste du secteur Nadia Menkveld.
Les exportations sont en baisse
Les Pays-Bas exportent actuellement 8 % de leurs biens vers le Royaume-Uni et 10 % de leurs services. Le secteur agricole et alimentaire joue un rôle important à cet égard. De la viande, des fleurs, des fruits et donc aussi des oignons. La chute de la livre sterling rend l'importation de produits agricoles plus coûteuse pour les insulaires. Le taux de change devrait encore s'affaiblir l'année prochaine, ce qui aura un effet négatif sur les exportations, estime la banque.
Beaucoup plus exporté
Gijsbrecht Gunter, président de la Holland Onion Association, explique dans l'émission radiophonique quel rôle le Royaume-Uni joue pour le secteur néerlandais de l'oignon. Ce rôle a été particulièrement important lors de la saison 2016-17. « Nous suivons de près l’évolution du Brexit et avons constaté une augmentation des exportations au cours de la saison écoulée », explique-t-il. « 30 à 40 % de plus ont été exportés vers le pays. Bon pour un volume de 140.000 14 tonnes, ce qui correspond à XNUMX % du volume total exporté d'oignons néerlandais.
Selon Gunter, des lignes logistiques efficaces et fonctionnelles sont essentielles pour les exportations d'oignons. Il considère le taux de change de la livre sterling comme le plus grand risque. "Le risque de change est notre plus grande préoccupation."
Investissez dans les relations commerciales
Selon Menkveld, il y a aussi quelque chose de positif à signaler. Le Royaume-Uni est loin d’être autosuffisant. « Ils dépendent largement de l’UE et des Pays-Bas en particulier. Cela garantit qu'il y a toujours une demande pour les produits néerlandais. Investissez donc dans de bonnes relations avec les Britanniques.»
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