Blog : William Nannes

Le marché de l’oignon se concentre de plus en plus sur l’Afrique de l’Ouest

21 Novembre 2017 - Editeurs Boerenbusiness

Avec la récolte actuelle (1,4 million de tonnes), nous devons exporter 22.000 XNUMX tonnes chaque semaine. C'est bien, mais nous devons avoir suffisamment de destinations d'exportation. Pour les ventes, nous dépendons des conditions de ces destinations.

Auteur : William Nannes

Si ces régions connaissent une saison de croissance normale, nous serons rapidement mis à l’écart. Il suffit de regarder la saison dernière : pas de Brésil ni d'Europe de l'Est. La Russie, on n’y pense même plus. Cela a entraîné des prix désastreux.

La concurrence est féroce
En soi, le prix ne devait pas nécessairement être aussi bas, mais la concurrence acharnée entre les exportateurs et les transformateurs garantit des marges très minces ou négatives. Avec une capacité de tri pouvant atteindre 35.000 22.000 tonnes par semaine, c'est trop pour les 29 37 tonnes mentionnées précédemment. Si l'on considère les chiffres d'exportation de la première partie de cette campagne (semaine 203.000 à semaine 10), avec 2015 XNUMX tonnes, XNUMX % d'oignons en plus ont été exportés par rapport à la même période de XNUMX.

Marges très minces ou négatives

C’est très bien, mais les destinations présentent un tableau plus inquiétant. Environ 75 % vont à l’Afrique et si vous convertissez cela, l’augmentation n’est pas de 10 %, mais de 30 % ! En bref : 6 pays africains affichent une augmentation (+54.600 4 tonnes) et 9.500 pays non africains affichent une diminution (-XNUMX XNUMX tonnes).

La Tabaski a de l'influence
Quelle est la conclusion ? Les chiffres sont influencés par la fête sacrificielle Tabaski, qui avance un peu chaque année. L’accent n’est pas mis sur la demande des clients, mais sur les besoins d’exportation. Le résultat est que les marchés deviennent excédentaires, ce qui les amène à imposer des quotas d’importation. Les importateurs peuvent également choisir de ne pas acheter pendant un certain temps, afin de gagner de l'argent avec de meilleurs prix. Rien n'est plus important que que nos clients gagnent de l'argent !

Les prix bas provoquent également une pression sur les prix aux Pays-Bas. En raison de la surcapacité, nous devrons de temps en temps compter sur des exceptions pour gagner un peu de marge. Cela s’applique à tout le monde dans la chaîne. Si personne ne gagne rien, les entreprises s’arrêteront. Espérons que ce ne soit pas nécessaire. La nouvelle saison s’annonce plus lumineuse ; avec des opportunités en Europe de l’Est et peut-être aussi en Amérique centrale et du Sud.

William Nannes est acheteur chez Beemsterboer. Il achète environ 120.000 XNUMX tonnes d'oignons chaque année. Il acquiert également d'autres produits frais, comme des pommes de terre et des carottes.

Cet article a récemment été publié dans « Analyse du marché de l'oignon 2017 ». Cliquez ici pour continuer à recevoir le magazine.

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