Le marché à l'oignon a parfois été plus fréquenté dans les semaines précédant Noël et le Nouvel An. Après le chargement d'un bateau la semaine dernière avec l'Afrique comme destination finale, le rythme semble désormais s'être ralenti. Qu’est-ce que cela signifie pour la période à venir ?
Le marché vit une période passionnante ; surtout maintenant que la paix est si clairement présente. Quand on regarde le Exporter, alors cette saison s'est avérée prometteuse. Des avancées significatives ont été réalisées dans le circuit d'achat, avec la plus grande avancée en semaine 47 (+10,50€ pour les 30% à 60% de gros oignons référencés à Goes). Cela semblait impossible et l’euphorie s’est installée sur le marché de l’oignon.
L'euphorie est partie ?
Cela fait maintenant 4 semaines que les pieds de la « chaise Euphoria » sont en train d'être sciés durement. Les producteurs qui recherchent une offre constatent que les acheteurs sont moins disposés. Ceux qui disent qu'ils peuvent facilement obtenir une enchère de 60 € sont mis au défi par leurs collègues (qui recherchent ces offres) de trouver des noms et des adresses.
La réalité est qu’il est très difficile de vendre des oignons en ce moment. La liste des transactions de la Holland Onion Association (HOA) ne montre aucune transaction dans la seconde moitié de la semaine 50 et seulement 51 dans la première moitié de la semaine 1.
Les vacances approchent
Les 2 semaines suivantes sont des semaines cassées (Noël et Nouvel An), ce qui signifie que de nombreuses entreprises sont à l'arrêt ou ont mis leurs activités en veilleuse. Les fréquences des cotations régionales diminuent également, de sorte que seule une cotation d'oignon d'Emmeloord peut être attendue dans la semaine à venir.
Le secteur attend également des éclaircissements de la part de l’Afrique. La Côte d'Ivoire a déjà indiqué avoir trouvé des alternatives, y compris dans ses propres cultures. Le Sénégal devra d'abord délivrer de nouveaux permis ou licences avant de pouvoir livrer des oignons. S’ils ne sont pas disponibles, les exportateurs se trouveront à la croisée des chemins.
Même s'il y a tellement d'oignons en route vers le Sénégal pour le moment, le mois de janvier peut être comblé. Notre propre culture ne sera pas encore prête à être récoltée en février, ce qui signifie qu'il faudra encore importer un volume. Il s’agit cependant d’en deviner le montant.
À quel point la seconde mi-temps sera-t-elle excitante ?
La seconde moitié de la saison des soldes sera sans aucun doute passionnante. La quantité d'oignons aux Pays-Bas est autorisée limité L’Afrique sera nécessaire pour maintenir les exportations. Si la Côte d'Ivoire (propre culture) et la Mauritanie (prix élevés) ne sont pas sur le marché, ce serait bien si le Sénégal avait rapidement des éclaircissements.
Et dans combien de temps les oignons de la nouvelle récolte seront-ils disponibles, qui peuvent servir d'alternative aux acheteurs réguliers d'oignons néerlandais ? Il y a trop de questions. On espère que des éclaircissements apparaîtront bientôt.