La crise du coronavirus gagne du terrain sur les matériaux d'emballage des oignons. Au début de la crise, plusieurs usines de sacs d’oignons aux Philippines, en Chine et au Bangladesh se sont arrêtées. Selon les initiés, une pénurie est visible. La question est de savoir quelle est l’ampleur de cette pénurie et quelles en seront les conséquences sur les ventes. Et qu'en est-il des sacs de jute pour les pommes de terre ?
Les producteurs de sacs pour oignons et de sacs en jute pour pommes de terre sont principalement situés en Asie. En raison des mesures liées au coronavirus, 2 des 3 plus grandes usines produisant des sacs en filet pour oignons ont été fermées au début de la crise. Le délai de livraison de ces sacs est normalement assez long, mais les retards dus à la fermeture temporaire de ces usines ont désormais créé une petite pénurie de sacs dans certains endroits.
Selon les initiés, il n'y a pas de « véritable pénurie » sur le marché des pommes de terre, car les usines fabriquant des sacs de jute pour les pommes de terre ont pu continuer à fonctionner (malgré les mesures liées au coronavirus). Au cours de l’été, il a semblé pendant un certain temps que les ouragans et les mauvaises conditions météorologiques allaient provoquer des pénuries au Bangladesh, mais cela ne s’est finalement pas produit. "Le point d'interrogation concernant la pénurie de sacs de jute a désormais complètement disparu", rapportent plusieurs initiés.
Pas de problèmes majeurs pour les ventes
La pénurie de sacs pour oignons, en revanche, n'est pas si grande qu'elle pose de gros problèmes de vente. Ce problème est moins susceptible de toucher les grands trieurs qui exportent sous leur propre nom. En effet, ils ont souvent suffisamment de sacs en stock. Selon les initiés, ce sont principalement les sacs en filet sans marque qui sont difficiles à obtenir. Un délai de livraison de plusieurs semaines ne fait pas exception.
La plupart des trieurs et des exportateurs fonctionnent avec une solution simple : « Si les sacs que nous utilisons habituellement pour les oignons rouges ne sont pas là, alors les oignons vont simplement dans un autre sac. » Bref, il existe encore de nombreuses alternatives. Un effet restrictif sur les exportations n’est donc pas évident.