Les pluies tombées ces derniers jours ont été plus que bienvenues pour la plupart des cultures, y compris les oignons. Seuls les producteurs du sud du pays, où l'irrigation est impossible ou autorisée partout, sont désavantagés. D'ailleurs, cela ne crée pas une ambiance très favorable sur le marché de l'oignon. On se regarde surtout les uns les autres.
Les producteurs et les trieurs souhaitant sécuriser leurs achats ont déjà réalisé quelques ventes ces derniers temps, passant d'environ 40 € pour une récolte cette semaine à 18 à 20 € pour des oignons à maturité, livrés en août. Cette semaine, personne ne semble se brûler les doigts avec les oignons. Le marché chez le producteur est très calme. Ce n'est d'ailleurs pas totalement illogique. Pouvoir récolter une semaine plus tôt ou plus tard peut faire une différence significative sur le prix et le tonnage ; il est donc compréhensible que les producteurs et les trieurs attendent que les oignons soient plus ou moins mûrs.
L'offre d'oignons nouveaux néerlandais précoces est limitée, mais la demande est tout aussi limitée. De nombreux pays européens disposent de suffisamment d'oignons issus de leur propre récolte. La demande africaine tarde encore à décoller. Plusieurs exportateurs indiquent que ces pays, outre leurs propres produits, disposent également d'oignons relativement bon marché en provenance, par exemple, d'Égypte, d'Inde ou de Chine. Nous ne pouvons pas les battre en termes de prix pour le moment.
La fourchette de prix des oignons en balles DCA est large cette semaine. « Avec des prix qui étaient encore négociés lundi, on se moque presque de vous vendredi », selon un exportateur. L'offre d'oignons de gros calibre n'est pas saturée à ce stade de la saison, ils résistent donc mieux que les oignons de plus petite taille.
lire voici l'explication de DCA Market Intelligence sur les nouvelles cotations.