L'économie prend un coup

Le Brexit pousse les Britanniques au bord du gouffre

27 février 2017 - Editeurs Boerenbusiness - Commentaires 2

Un regard différent sur les raisons pour lesquelles le PIB britannique a augmenté après le Brexit place vraiment le pays au bord de l'effondrement. Business Insider met dans ce analyser les arguments pour cela dans une rangée.

Les chiffres de croissance du PIB (produit intérieur brut) du Royaume-Uni suggèrent que l'économie a reçu un coup de pouce après que la Grande-Bretagne a voté en faveur du Brexit en juin de l'année dernière. Mais cette croissance est due au fait que les Britanniques ont emprunté plus d'argent. Les salaires n'ont pas augmenté. Un crash post-Brexit est donc une véritable option.

La semaine dernière, les chiffres gonflés de la croissance économique du quatrième trimestre de 2016 ont été accueillis en grande pompe par les Brexiteers au Royaume-Uni. La forte croissance économique de 0,7% pour le trimestre a montré que les craintes d'un effondrement aigu après le référendum avaient été largement exagérées. En 2016, la faiblesse des sondages auprès des directeurs d'achat a trompé les économistes. Les scénarios apocalyptiques qu'ils avaient prédits pour le second semestre 2016 ne se sont pas concrétisés. Depuis, les Brexiteers chantent et vantent la solidité de leur économie nationale.

L'inflation va appauvrir les Britanniques

Mais le ravin du Brexit n'a pas disparu. En réalité, les Britanniques se tiennent au bord de celle-ci, scrutant les profondeurs. Analyste Samuel Tombes de Économie du panthéon l'a écrit dans une analyse récente : « La composition déséquilibrée de la croissance économique montre que des problèmes sont en route.

Le problème est que la croissance récente du revenu national semble provenir des dépenses de consommation en argent emprunté. La croissance des salaires a nettement ralenti au dernier trimestre de 2016, mais les consommateurs ont continué à dépenser et à puiser dans leur épargne. C'est tout sauf tenable, pense l'analyste Tombs. Sa thèse est que les consommateurs britanniques ont accéléré leurs achats importants par crainte d'une forte hausse des prix en 2017. Les anticipations d'inflation ont fortement augmenté au dernier trimestre 2016. Les dépenses de consommation ne devraient croître que très modestement en 2017.

L'analyste s'attend à ce que la croissance économique britannique ralentisse à son plus bas niveau depuis 2009. Le coupable est l'inflation : la livre sterling s'est effondrée après le référendum de juin 2016 sur le Brexit, les investisseurs se retirant en masse d'un pays qui se détachait sciemment de la troisième plus grande économie de marché libre. sur la planète.

Au départ, la chute de la livre sterling était une bonne nouvelle pour l'économie britannique : les exportations étaient soudainement moins chères et l'économie en profitait. Cependant, les perspectives à long terme sont nettement moins optimistes. Soudain, les consommateurs britanniques découvrent qu'ils peuvent acheter moins pour une livre et que leur pouvoir d'achat a diminué. Et qu'ils se sont appauvris. Le graphique d'IHS Markit en dit long :

Fondamentalement, plusieurs choses étranges se sont produites récemment. Les salaires ont cessé d'augmenter, les consommateurs ont continué à dépenser et à s'endetter davantage. Ils l'ont fait parce qu'ils soupçonnaient – ​​à juste titre – que tout deviendrait plus cher à l'avenir. Un mauvais présage pour la croissance économique en 2017.

Traduisez cela en économie réelle et vous verrez que la croissance économique en prend un coup. En d'autres termes, la chute soudaine de l'économie que les économistes avaient prédite après le référendum est imminente. Il ne vient qu'avec un peu de retard.

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Commentaires 2
Janvier 27 février 2017
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cette attente très tendancieuse est le fruit d'un vœu pieux de cet analyste-économiste-déplorant. comme, je l'ai toujours dit ....... et il cherche maintenant son droit. voir par exemple la dernière partie du graphique : le marc de café. Le plus important est de savoir à quel point Verhofstad et les Français ont la possibilité de rendre le Royaume-Uni aussi fastidieux et coûteux que possible.
Jean V 1 mars 2017
En 2013, vous aviez 1.43 $ pour un euro. Aujourd'hui, nous sommes à peine à 1.05 $ pour notre euro. En effet, nous, Européens, sommes devenus beaucoup plus faibles vis-à-vis des États-Unis. Les États-Unis deviennent de plus en plus forts avec une monnaie plus forte. Comprendre qu'un pays après l'autre veut quitter ce pays et que les Britanniques en particulier ont pris une décision difficile mais sage. L'Europe a tout intérêt à garder les Britanniques de son côté, des voix sages venues d'Allemagne, comme Schaüble, par exemple, l'ont déjà dit clairement. L'Europe est si faible. Entendu sur CNBC vendredi : "La croissance en Europe est nulle, oui O,OO.
Abonné
triste 1 mars 2017
qui est en fait favorable à l'exportation, et c'est de cela qu'il faudrait parler. La dévaluation est/était un élément courant pour promouvoir les exportations par le biais d'une monnaie nationale plus faible. Avec une devise trop forte, vous vous écartez du marché
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