La surface ne permet pas grand chose

Patience requise pour les premiers travaux du printemps

28 mars 2017 -Niels van der Boom - Réaction 1

Les agriculteurs sont impatients de commencer les travaux de semis et de plantation. Cela se produit partout dans le pays, même si la prudence est de mise. La devise est de manipuler la surface avec délicatesse. Les fortes pluies de février et début mars rendent les sols encore vulnérables.

Les semoirs d'oignons et de betteraves sucrières sont pleinement utilisés, notamment dans le sud-ouest et le sud-est du pays. De plus en plus d'agriculteurs commencent également à travailler dans le Flevoland. Pourtant, la prudence est de mise. La couche arable est sèche et de bonne structure. Si vous entrez dans le terrain avec la pelle, une image différente devient visible. Il faut évidemment du temps pour que l'eau coule suffisamment et que l'argile du fond sèche. Les sols labourés au printemps peuvent déjà être cultivés dans de nombreux endroits.

En raison de la pluie autour du carnaval, la surface est mouillée

Changement d’image en Zélande
"En Flandre zélandaise, les semoirs d'oignons et de betteraves fonctionnent à plein régime", déclare Johnny Remijn, conseiller de Delphy. « Le lin textile et les derniers coins de céréales d'été sont également semés. Les semis de pommes de terre primeurs ont démarré sporadiquement. Le gel a donné à la couche arable une bonne structure. Le fond est encore humide, à cause des averses que nous avons eues pendant le carnaval.

Plus au nord, sur les îles zélandaises et ailleurs dans le sud-ouest, les sols sont en meilleur état. « On sème des betteraves sucrières et des oignons partout. Les derniers plants d'oignons sont également mis en terre", explique Luc Remijn, conseiller en culture. « La température et la structure sont bonnes. Parfois même trop bon, ce qui rend le lit de semence très agréable. La surface sèche très durement dans ces conditions. Des pommes de terre de primeur sont également plantées en ce moment. Les travaux de pulvérisation et d'épandage d'engrais sont des activités constantes.

Prudence au Flevoland
Après deux mois pluvieux, les producteurs du Flevoland s'en sortent mieux que leurs collègues du sud-ouest. Selon Niek Vedelaar, spécialiste de la culture à Delphy, la situation est relativement calme dans l'Est du Flevoland. « Ça a l'air bien en haut, mais c'est encore très humide en bas. Il est tombé beaucoup de pluie et cela se voit clairement. Les canalisations d’évacuation fonctionnent souvent encore. Il est indispensable de saisir d’abord la pelle pour évaluer la surface avant de commencer. Soyez donc également critique quant à la pression au sol de vos machines. Les sols argileux légers du Noordoostpolder sont actuellement labourés. Là, ils peuvent se mettre rapidement au travail car le sol sèche rapidement.

Différence notable dans la structure
Stefan Muijtjens, conseiller agricole indépendant du Limbourg et de la Belgique, estime que la plupart des oignons du sud du pays pourront être semés cette semaine. « Les betteraves sucrières sont également semées. Lorsque ces cultures sont incluses, l'attention se concentre sur la plantation de pommes de terre. Muijtjens constate que de plus en plus de producteurs s'intéressent à la culture de l'oignon, dont la superficie augmente donc. C'est son sentiment. Les légumes industriels comme les carottes voient en effet leur superficie diminuer. "Cette culture n'a pas rapporté suffisamment de revenus ces dernières années."

Sur les parcelles sans labour, le sous-sol est en bon état

Le travail du sol sans inversion est souvent utilisé sur les sols loess limbourgeois. « Sur les parcelles sans labour, le sous-sol est généralement en bon état », précise le consultant. «Il est frappant de constater que certains types d'engrais verts, comme les phacélies, ne sont pas toujours correctement congelés. Peut-être parce que les engrais verts sont restés petits après un automne sec. Les parcelles labourées tardivement sèchent mal. Une mauvaise structure est ici un problème. Le sol n’est pas suffisamment altéré et les labours ont eu lieu dans des conditions humides. La quantité de pluie tombée au cours de la période écoulée est très importante. La structure du sol reste encore aujourd’hui un thème récurrent. De nombreuses parcelles sont compactées jusqu'à une profondeur d'environ 30 centimètres. Vous pouvez le voir maintenant. La prise de conscience s'accroît, ce qui signifie que de plus en plus de producteurs agissent sur le long terme.

Attention au lisier
Au nord-est, dans les colonies de tourbe aux sols sableux et vallonnés, la situation est encore relativement calme. L'attention y est en partie portée sur l'épandage de lisier. Les agriculteurs sont occupés à semer du blé et de l'orge de printemps. Les oignons peuvent être semés dans les zones élevées et sèches et les premières pommes de terre féculières peuvent être plantées. Quelques-uns ont commencé à semer des betteraves sucrières. Sur les sols argileux de Groningue, ce sont aussi les betteraves sucrières qui reçoivent le plus d'attention. Dans le Hogeland, 30 à 40 millimètres d'eau sont tombés. Le sol ne s’en est pas remis. Les agriculteurs de grandes cultures attendent donc toujours de semer les oignons.




Février a été très humide. Le mois de mars a également apporté les précipitations nécessaires, ce qui signifie que le sous-sol n'est pas adapté partout. Envie de rester informé de la météo de votre région, axé sur les grandes cultures ? Alors souscrivez un abonnement à DCA Agroweer. Êtes-vous plus intéressé par les développements entourant les grandes cultures ? Alors prends-en un Abonnement Pro agriculture arable.

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Niels van der Boom

Niels van der Boom est rédacteur en chef sur les cultures arables chez Boerenbusiness. Il rapporte principalement sur le marché de la pomme de terre. Il présente chaque semaine le point sur le marché des pommes de terre.
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commentaires
Réaction 1
péta 28 mars 2017
Ceci est une réponse à cet article :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl//artikelen/10873943/Geduld-vereist-bij-eerste-voorjaarswerk]Patience requise pour les premiers travaux de printemps[/url]
La photo de Luc Remijn dit tout. Un point humide ici et là, c'est du désordre !
Ces zones humides s’agrandissent si vous les manipulez trop tôt. A quoi ça sert de commencer si tôt si le terrain n'est pas compétent. Cela signifie simplement une perte de rendement déjà subie alors que la culture n’a pas encore commencé. Honte!
Vous ne pouvez plus répondre.

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