La vision de Macron et Le Pen

Qui choisiront les agriculteurs français le 7 mai ?

25 Avril 2017 -Niels van der Boom

Que réservent les deux candidats restants à la présidentielle française pour le secteur agricole ? Le candidat Macron souhaite moderniser les entreprises et ainsi accroître le bien-être animal. Le Pen, en tant que candidate de droite, a une vision étonnamment de gauche.

Le site web Pleinchamp a répertorié les positions agricoles de 4 candidats à la présidentielle française. Après le tour électoral du 23 avril, cette liste a été réduite à 2 candidats. Ce sera soit Marine Le Pen, soit Emmanuel Macron. Que disent-ils de l’agriculture dans leur pays ?

5

milliards d'euros

Macron se concentre sur la réforme agricole

L'entrepreneur reste libre
Selon lui, Macron ne parle pas beaucoup du secteur agricole. Les entrepreneurs agricoles disposent souvent d’une certaine liberté dans leur vision commerciale. Il a un programme de réforme clair prêt pour l’agriculture. Ce programme a une durée de 5 ans.

Par ailleurs, 5 milliards d'euros seront débloqués pour moderniser les entreprises. Cette modernisation devrait accroître le bien-être animal en France, réduire les émissions (environnement) et raccourcir les lignes logistiques. Un budget plus important sera également mis à disposition pour les mesures climatiques dans le secteur agricole.

Le Pen de droite est pour l’agriculture de gauche
La candidate de droite Le Pen a une vision très à gauche en matière d'agriculture. Par exemple, elle est favorable à l’entreprise familiale et s’oppose aux méga-écuries comptant 1.000 XNUMX vaches ou plus. Elle veut également des étiquettes sur les produits alimentaires qui disent quelque chose sur la qualité du produit.

Le candidat à la présidentielle est également très clair sur la politique agricole européenne. Il y aura très probablement un référendum sur le maintien ou non de la France dans l'UE. Donc un Frexit. Si cela devient réalité, cela restera Accord de Schengen existent et transforme la PAC (Politique Agricole Commune, ou GLB) en PAF (Politique Agricole Française). Cela signifie que les subventions seront maintenues. Macron veut maintenir la politique agricole commune.

Macron estime que Tafta n'est pas encore mûr

accords commerciaux
Même si Macron souhaite protéger le secteur agricole français face aux autres États membres, il est favorable à un accord de libre-échange Ceta avec le Canada. Selon lui, Tafta, l'accord de libre-échange avec les États-Unis, n'est pas encore arrivé à maturité.

Comme le président Trump, Le Pen est diamétralement opposée au Ceta et au Tafta, ou à tout autre accord commercial.

Plus de règles, moins de contraintes
En matière de lourdeur administrative, Le Pen est dans ses positions contradictoires. Elle souhaite créer de nouvelles règles en matière de bien-être animal, de sécurité alimentaire et d'environnement. En contrepartie, une réduction des charges administratives est prévue.

Macron indique vouloir donner une seconde chance aux agriculteurs (si les autorités détectent une infraction) sans leur infliger immédiatement d'amendes. Les dépenses de personnel doivent également être réduites selon les programmes de Macron et Le Pen.

Plus de pouvoir pour l'agriculteur
Le libéral Macron est favorable aux forces du libre marché, mais estime qu’il faut donner plus de pouvoir aux agriculteurs afin de pouvoir obtenir un prix équitable pour leurs produits. Pour y parvenir, les négociations avec l’agro-industrie doivent être entamées en partenariat.

Prix ​​les plus bas pour les produits essentiels

Le Pen est en effet favorable à la fixation de prix planchers pour les produits. « patriotisme économique », elle l'appelle. Cela se fait après 2 mauvaises années, en concertation avec les syndicats. "De cette façon, les agriculteurs peuvent vivre de ce qu'ils produisent et non de mesures de soutien", explique-t-elle. Macron et Le Pen promettent des réductions d’impôts et un prêt à taux d’intérêt pour les jeunes entrepreneurs.

matif
L’élection présidentielle française occupe l’Europe. Ce n’est pas différent dans le secteur agricole. Après le scrutin du dimanche 23 avril, les cotations du blé au Matif à Paris ont démarré positivement et sont restées positives à l'annonce des résultats. Cependant, le prix a clôturé presque au même niveau. Mardi 25 avril après-midi, le contrat de mai est à nouveau légèrement positif.

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Niels van der Boom

Niels van der Boom est rédacteur en chef sur les cultures arables chez Boerenbusiness. Il rapporte principalement sur le marché de la pomme de terre. Il présente chaque semaine le point sur le marché des pommes de terre.
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